Week-end des estaminets en Flandre , trois bonnes raisons d’en profiter

Week-end des estaminets en Flandre , trois bonnes raisons d'en profiter

> C’est l’assurance d’une franche partie de rigolade

«
Le mot d’ordre du week-end La convivialité, bien sûr ! Il me semble qu’on est dans la bonne région pour ce genre de chose, non
» Comment ne pas être d’accord avec Jean-Pierre Renaux, «
produit des années 50
» et gérant de l’estaminet À la Gaieté, à Steenwerck Chez lui, comme partout en Flandre, estaminet rime aussi avec partage. Oubliés les consoles et autres jeux en ligne : ici, on vient entre amis ou en famille pour s’affronter au Nain jaune, faire rebondir les palets et compter les quilles. «
Comme quand on était petit
», sourit un Yvon ravi, venu tout droit de Bailleul avec enfants et petits-enfants. Ça se concentre, ça se chamaille un peu parfois mais surtout, ça rit. «
Et c’est bien là le charme de tous les estaminets du Nord !
» Parole d’Yvon.

> On peut y voyager dans le temps

Accordéons, airs de musette’ C’est le retour de la musique populaire des années 30. «
Nous avons même prévu de faire venir un accordéoniste et un guitariste ce dimanche
», témoigne Jean-Pierre, pas peu fier. À sa gauche, un ancien tableau d’école dont la consigne, écrite à la craie, remonte à 1910. Partout, des extraits de journaux datant du début du siècle, des affiches, des babioles. Autant de «
trésors
» qu’il est possible de retrouver dans tout estaminet. «
Le secret, c’est l’authenticité. Il est important de conserver les poutres d’origine, il faut qu’on sente le bois, la paille’ C’est un véritable retour dans le passé !
»

> C’est l’occasion rêvée de goûter aux délices du Nord

«
C’est simple : à chaque fois que des amis du Sud viennent me rendre visite, je les emmène dans un estaminet. Si certains trouvent l’idée un peu vieillotte au début, ils repartent tous conquis. Et je peux vous assurer qu’ils en redemandent !
» Aurélie, jeune maman belge, hésite devant la carte des boissons. Que prendre Un Picon-vin blanc Une Ch’ti Ou pourquoi pas une Bénache, la bière au doux parfum du Nord, brassée spécialement pour l’estaminet Tout au long du week-end, les établissements en profitent pour mettre à l’honneur les produits régionaux, boissons comme plats. Les prix y sont souvent accessibles (comptez 3,50 pour une bière en 33 cl) et les réactions unanimes : «
En vérité, dans le Nord on brait deux fois, une fois quand l’assiette arrive, tellement ça a l’air bon. Et une fois quand elle est vide parce qu’on en veut encore !
»

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