Victime de menaces Xavier Bertrand opte pour une protection armée

Victime de menaces Xavier Bertrand opte pour une protection armée

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Elles sont apparues en fin de campagne électorale et se sont prolongées en début de mandat. Le président apparaissait comme une cible potentielle, comme d’autres personnalités ou anciens ministres d’envergure nationale. »Ces menaces étaient en tout cas suffisamment sérieuses pour que des dispositions soient prises : le chef de cabinet adjoint du président du conseil régional des Hauts-de-France sera désormais armé, comme l’ont révélé nos confrères de France 3 Nord-Pas-de-Calais.

Xavier Bertrand pouvait en fait prétendre à la protection de fonctionnaires relevant du ministère de l’Intérieur (d’autres chefs d’exécutifs régionaux ont recours à ce type de gardes du corps). Peu désireux de se voir entouré de «
gros bras
» et «
refusant de changer de mode de vie
», d’après le cabinet, il a opté pour une solution interne par le biais de son chef de cabinet adjoint, Éric Gavoille, un collaborateur de longue date.

Les deux hommes ont fait connaissance alors que Xavier Bertrand était ministre. Éric Gavoille était policier, membre du service de protection des hautes personnalités (SPHP). L’homme a ensuite suivi Xavier Bertrand dans sa mairie de Saint-Quentin, avec des compétences tournant autour de la sécurité et de la tranquillité publique. Il a occupé un poste de directeur du service proximité. Nommé chef de cabinet adjoint du président des Hauts-de-France, il a parmi ses nombreuses missions la responsabilité de l’organisation des déplacements, avec là aussi des questions de sécurité à régler.

Le ministère de l’Intérieur l’a donc récemment autorisé à porter à nouveau une arme et va même rembourser le bon de commande émanant du conseil régional, d’un montant proche de 800 .

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