Une aide à domicile condamnée pour avoir escroqué une Boulonnaise souffrant d’Alzheimer

De petits cadeaux en grosse dérive. Une aide à domicile du CCAS a été reconnue coupable d’escroquerie au préjudice d’une personne vulnérable : une Saint-Martinoise de 90 ans dont elle s’occupait.

N. G. a utilisé la carte bancaire de la vieille dame pour des retraits dans des distributeurs automatiques de billets et des paiements au supermarché. En tout, elle a prélevé près de 9 500 entre février et août 2015. Quelle partie pour la victime et quelle partie pour elle L’audience, qui avait eu lieu début juillet, a eu du mal à éclaircir ce point.

C’est le fils de la victime, ancien gendarme, qui a découvert le pot aux roses, quand des amies de sa mère l’ont alertée sur ses problèmes financiers.

Suspendue en attendant d’être virée

Le parquet avait demandé six mois de prison avec sursis, le tribunal a condamné N. G. à quatre mois de prison avec sursis, et à verser 4 651,29 de dommages et intérêts à la victime, qui en demandait 9 472.

L’employée du CCAS avait été suspendue en novembre 2015, dès que la mairie avait eu connaissance des faits qui lui étaient reprochés. On ne sait pas encore si elle pourra réintégrer le CCAS ou non. «
Nous devons suivre une procédure bien spécifique. Nous avons réclamé le jugement écrit.
C’est ensuite le
centre de gestion de la fonction publique territoriale qui fixera une date pour réunir le conseil de discipline », a commenté la vice-présidente et adjointe à la ville, Pascale Lebon.