Un jeune de 24 ans percuté rue d’Hautmont à Maubeuge, un véhicule recherché

Un jeune de 24 ans percuté rue d'Hautmont à Maubeuge, un véhicule recherché
Notre dossier sur la rue d’Hautmont

C’est encore un drame de la route qui a eu lieu rue d’Hautmont, juste en face du lycée Lurçat à Maubeuge. Alors qu’il revenait du centre-ville, après avoir fêté la victoire des Bleus, Lahoucine Aït-Jedda, un jeune homme de 24 ans, très apprécié dans le quartier, s’est fait renverser par une voiture alors qu’il marchait sur la chaussée. «
Mon fils a d’abord entendu un grand boum. Il a regardé par la fenêtre et a vu les jambes du jeune. Il a appelé les secours
», raconte une habitante, parmi les premiers témoins de l’accident.

Quelques minutes plus tard, dans la rue, une Mercedes de couleur grise roulant à faible allure aurait été aperçue par ces mêmes témoins. «
Elle a fait demi-tour en nous voyant
», poursuit cette femme. Un véhicule de couleur grise serait en effet recherché par la police.

Blessé à la tête, souffrant de multiples contusions, le jeune homme, résidant à quelques mètres de l’accident, a été conduit au centre hospitalier de Maubeuge val de Sambre, avant d’être transféré à l’hôpital de Valenciennes dans la journée. Son état est jugé sérieux.

Selon les premiers éléments de l’enquête, cet accident n’aurait pas de lien avec les festivités qui ont suivi la qualification de l’équipe de France de football pour la finale de l’Euro. «
Tout le monde est allé en ville, dans le centre. Il n’y avait rien ici
», confirme un autre riverain.

Riverains en colère

Un nouvel accident qui met en colère les habitants de Sous-le-Bois qui dénoncent une nouvelle fois la vitesse excessive de certains automobilistes dans cette portion de la rue pourtant limitée à 30 km/h. «
Ici, ils roulent à 110/120 km/h ! Depuis qu’ils ont changé la route, c’est devenu une voie d’accélération. Ils roulent à contresens, franchissent la ligne blanche, roulent n’importe comment
», dénonce un commerçant exaspéré, souvent témoin d’accidents et de comportements dangereux. «
Le samedi après-midi, il faut voir ! Les quads, les motos, les rodéos, et la police ne fait rien, les radars mobiles sont au bout de la rue mais pas au c’ur du quartier, ça ne change rien.
»

Une colère justifiée puisque plusieurs accidents ont déjà eu lieu dans cette rue : en juin 2015, un homme de 20 ans qui roulait sur une moto-cross avait percuté de plein fouet un septuagénaire qui traversait la rue, à proximité du supermarché 2000. Les deux étaient décédés, provoquant une vive émotion dans le quartier.

En décembre de la même année, c’est un encore choc entre une moto de cross et une voiture, toujours au niveau du supermarché, qui s’était produit. «
Il y a une caméra au lycée, pour surveiller le rond-point, mais ça ne change rien
! », souffle un quinquagénaire, qui, comme d’autres, souhaiterait l’installation de dos d’ânes pour limiter la vitesse. «
Mais on nous dit que les bus ne passeraient pas’
», croit la Maubeugeoise incrédule.

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