Tournehem , quatre ans après sa fermeture Bal Parc rouvre en juin avec vingt-quatre nouvelles attractions

Tournehem , quatre ans après sa fermeture Bal Parc rouvre en juin avec vingt-quatre nouvelles attractions

– À quoi va ressembler Bal Parc

« Ce sera un site de nature et de loisirs, avec 24 attractions. Il y aura aussi beaucoup d’animaux : oiseaux, chèvres, tortues géantes, des wallabies, alpagas’

– À qui se destine-t-il

La cible, c’est la famille. Ce sera parfait pour les enfants de moins de 12 ans. Même si les adultes pourront monter dans quelques-unes des attractions. Il n’y aura pas de manèges dangereux. »

– Comment exister à côté de parcs aux multiples attractions comme Dennlys parc, Bagatelle ou Plopsaland

« On n’est pas sur le même créneau. Les parcs d’attractions, c’est une sortie souvent prévue à l’avance, qui demande un véritable budget compte tenu des tarifs d’entrée. Nous, on se situe juste avant ça. On viendra ici dans le cadre d’une démarche spontanée, un samedi, un dimanche, un jour de vacances, parce qu’il fait beau et qu’on a envie de passer un bon moment tout simple avec ses enfants. »

– Comment était le parc à votre arrivée

« Vous ne pouvez pas imaginer. On n’arrivait même pas à ouvrir la barrière pour entrer. Il y avait un mètre et demi de broussailles derrière. Tout était dans un état lamentable. On a tout refait, tout nettoyé. On a acheté des nouveaux manèges. Je veux un parc propre, accueillant, plaisant. On a investi environ 1,5 million d’euros pour ça. »

– Comptez-vous embaucher pour fonctionner dès le mois de juin

« Oui, il nous faudra une trentaine de personnes. Il faut un opérateur par attraction pour assurer la sécurité, et aussi des gens pour gérer les ventes de glaces, crêpes, boissons et tenir le snack. Les gens peuvent encore postuler. Ce sera des emplois saisonniers. »

– Quel objectif de fréquentation vous fixez-vous

« J’aimerais accueillir 50 000 personnes par an. Pour être rentable et réinvestir dans le parc chaque année pour le rendre toujours plus intéressant.

C’est une personnalité qui est en train d’investir à Tournehem. Un homme de scène qui «
ne se sent bien qu’un micro à la main
». S’il est un organisateur et un chef d’entreprise, c’est aussi un artiste qui chante, entouré de son ballet. Il se produit d’ailleurs régulièrement à Tournehem pour les déjeuners spectacle qu’il organise.

Il a été directeur du théâtre Sébastopol à Lille pendant douze ans. S’il ne l’est plus, il continue néanmoins d’assurer le spectacle tous les ans dans la capitale des Flandres, par le biais de son cirque qu’il installe chaque automne sur le champ de Mars. Il y accueille 165 000 spectateurs sur quelques mois.

«
C’est une activité saisonnière. Je voulais pouvoir garder mon équipe toute l’année.
» C’est pour cela qu’il a investi à Tournehem depuis 2013. À 54 ans, Thierry Fééry, également à la tête de la radio RDL, basée à Racquinghem, a encore des idées plein la tête.

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