Surveillance des plages l’été , qui paie quoi et combien

Surveillance des plages l'été , qui paie quoi et combien

Pavé dans la mare ou coquillage à la mer Alors que les missions de maintien de l’ordre sur les plages sont profondément remaniées cette saison (
les MNS CRS sont absents à Wimereux et au Portel
), la question de leur financement est soulevée par le maire de Wimereux, Francis Ruelle.

« La plage de Wimereux n’est pas que pour les Wimereusiens, tout le monde doit payer »

Il estime dans un premier temps : « Cette année, la surveillance de la plage par la SNSM avec des patrouilles de la police municipale coûte à la commune 40 000 . C’est un financement trois fois plus élevé que pour le dispositif des saisons passées lorsqu’il y avait les CRS (les villes prennent en charge leur hébergement et quelques frais annexes, l’État leurs salaires).
»

Puis l’élu s’interroge : « Si nous devons réorganiser la surveillance des plages, est-ce qu’il ne faudrait pas réfléchir à mutualiser les dépenses avec la CAB* voire le Département À mon sens, ce serait logique et souhaitable, donc ça viendra à l’ordre du jour. La plage de Wimereux n’est pas que pour les Wimereusiens, il n’y a pas de raison que la commune supporte seule l’effort de sécurité. »

Un débat à la CAB

À Hardelot, le maire Jean-Pierre Pont chiffre à 55 000 le budget de surveillance de sa bande côtière pour cet été (lire aussi ci-dessous). Auxquels s’ajoutent 8 000 pour prendre en charge les CRS du 20 juillet au 22 août.

Concernant l’intervention de la CAB, il ironise : «
On peut toujours faire un transfert de compétences, mais la commune donnera finalement le même argent à la CAB, qui ensuite le reversera aux acteurs concernés. Certes, il pourrait y avoir une homogénéité dans le financement de la surveillance, avec les communes voisines qui feraient un effort financier. Mais ça veut dire qu’à l’inverse, si on veut faire un pique-nique à l’intérieur des terres, il faudrait financer certaines villes’ »

À l’avenir, le débat pourrait-il être évoqué à la CAB Son président, Jean-Loup Lesaffre, coupe court : «
Cela n’a jamais été évoqué. Je n’ai pas de position, ni pour ni contre. C’est une question d’équilibre, qui nécessite d’être analysée en fonction des possibilités techniques et financières. »

Alors, pavé ou coquillage Quoi qu’il en soit, d’ici l’été 2017, la surveillance au bord de l’eau pourrait connaître bien des remous.

* Communauté d’agglomération du Boulonnais.

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