Sorties , victimes du mauvais temps plusieurs manifestations jettent l’éponge
Difficile d’organiser une manifestation festive en ce moment. Après le week-end marqué par la ruée vers les stations-service, provoquant déjà des annulations de rendez-vous festifs (Le Touquet), cette fois ce sont les intempéries qui provoquent une cascade d’annulations ce week-end…
1. Celles qui renoncent
Les raisons sont souvent différentes, mais plusieurs manifestations préfèrent renoncer. À Hazebrouck, la compétition aux écuries de Santrain est annulée alors que cinq cents cavaliers étaient annoncés. En cause : le parking, établi dans une pâture, qui n’aurait pas supporté le passage des véhicules, notamment des poids lourds. Autre compétition annulée dans la même commune, celle de cricket, faute de pouvoir… tondre le terrain détrempé cette semaine. Dans la série « pataugeoire », il y a aussi le terrain prévu pour le moto-cross d’Isbergues qui a pris l’eau et contraint à faire une croix sur l’événement. Des tremplins se sont même affaissés… Ce n’est pas la joie non plus du côté du Louvre-Lens où le pique-nique (!), prévu dimanche, est évidemment annulé (comme le Rendez-vous aux jardins), en raison de terrains gorgés d’eau. Non loin de là, une manifestation festive « L’îlo loisirs », avec jeux pour les enfants, passe aussi à la trappe, même si un report est annoncé pour le 2 juillet.
2. Celles qui s’adaptent
Plusieurs manifestations s’adaptent aux conditions climatiques. À La Chapelle-d’Armentières, le marché créatif, en extérieur, est annulé… et les autres animations (concert, structures gonflables…) auront lieu en intérieur. Les courses du Magot à La Gorgue doivent elles aussi s’adapter : il a fallu changer le parcours des 5 et 10 km qui ne passeront plus par le bord de Lys mais par le centre-ville.
3. Celles qui sont très menacées
Un gros doute subsiste pour la pourtant bien nommée course des baignoires, prévue dans la Sambre à Hautmont. Problème : un arrêté interdit toute navigation. L’organisateur est résigné : «
Si l’arrêté n’est pas levé, je ne prendrai pas le risque de les mettre à l’eau. Si l’une d’elles part en vrille et va taper contre le barrage…
»
4. Celles qui résistent
Terres en fête à Tilloy-lès-Mofflaines, près d’Arras, le premier salon agricole au nord de Paris, garde le cap. Quitte à répandre quotidiennement dans les allées de la paille et de la sciure. Malgré tout, il est conseillé aux visiteurs de se munir de bottes. La campagne, ça se mérite. Les Folies de Maubeuge, elles aussi, gardent le cap : là encore, les spectateurs devront s’équiper en conséquence pour les spectacles en extérieur.
Parce qu’il risque de pleuvoir. C’est même une quasi-certitude. Et si on y ajoute les températures frisquettes’ Mais comme la vie, malgré tout, ne s’arrête pas nos pages « Votre week-end » sont là pour en témoigner (pages 50 et 51) il est toujours bon de sortir de chez soi. Et pourquoi pas rejoindre un musée : il y en a forcément un près de chez vous’ et c’est couvert.
Parce que c’est gratuit. Eh oui, c’est toujours bon à prendre : le premier dimanche du mois, une bonne vingtaine de musées de la région et non des moindres (Beaux-Arts de Valenciennes, Arras, Lille, etc.) ouvrent leurs portes gratuitement. Si vous hésitiez encore, c’est le moment.
Parce que nos musées sont distingués. On ne le sait pas assez : la région est une terre de musées. La preuve, pour valoriser cette offre exceptionnelle, il y a quelques années, le conseil régional a créé une appellation, un label « La Région des musées ». Pour les mettre en valeur et toucher au mieux les visiteurs. Mais nos musées se distinguent également : ainsi quatre d’entre eux (Matisse au Cateau, musée des Flandres à Cassel, Forum antique de Bavay, et musée du Verre à Sars-Poteries) ont été récompensés par le Journal des arts il y a quelques jours.
Parce que Modigliani, après, c’est fini. Si vous voulez voir « Modigliani, l »il intérieur », il faut vous dépêcher. Mais, promis, ça vaut le coup : les 120 uvres du peintre italien exposées ont permis au LaM de Villeneuve-d’Ascq de battre, d’ores et déjà, son record de fréquentation pour l’année (déjà 175 000 entrées, contre 140 000 en moyenne chaque année).