Primaire de la droite , la course aux parrainages est ouverte

La saison de la chasse aux parrains est ouverte. La haute autorité de la primaire de la droite publie ce vendredi matin son guide électoral. Le fascicule contient le formulaire de soutien pour les aspirants candidats. Chacun devra rassembler 2500 adhérents du parti Les Républicains, 250 élus et 20 parlementaires. Ce dernier critère est le plus restrictif.

Pour le parti, il s’agit de limiter le nombre de candidature. Avec 362 parlementaires députés, sénateurs et eurodéputés seuls 18 personnes peuvent mathématiquement entrer dans la course. Cependant, les ténors ne vont pas se contenter du minimum. Il faudra revenir de la chasse avec les plus beaux et les plus nombreux trophées.

François Fillon a commencé la course dès jeudi. L’ancien Premier ministre a publié la liste de 71 élus le soutenant. Les autres favoris ne suivent pas, pour le moment. Nicolas Sarkozy ne peut afficher des soutiens à une candidature qu’il s’escrime à ne pas officialiser. Alain Juppé jure que les soutiens arrivent spontanément. Bruno Le Maire attend avant de se dévoiler.

Les « petits » à la peine

Les candidats dits « petits », en référence à leur score dans les sondages, sont à la peine, comme Hervé Mariton ou Nathalie Kosciusko-Morizet. Un député s’amuse de voir Michèle Alliot-Marie dans les couloirs de l’Assemblée nationale, où elle n’est plus élue.

Dans la région, la plupart des parlementaires ont choisi. Les sarkozystes Sébastien Huyghe, Marc-Philippe Daubresse et Daniel Fasquelle sont déjà en ordre de marche. Bernard Gérard, secrétaire général de la fédération du Nord, reste en retrait sans cacher sa sympathie pour le président du parti. Alain Juppé a la signature du député Jean-Pierre Decool des sénateurs du Nord Jacques Legendre, Patrick Masclet et Alex Türk, ainsi que du centriste du Pas-de-Calais, Jean-Marie Vanlerenberghe et de l’eurodéputée Tokia Saïfi.

Thierry Lazaro a choisi de donner un petit coup de pouce à un petit candidat. L’ancien filloniste parrainera Jean-François Copé. Le nouvel élu Vincent Ledoux, qui a reçu Sarkozy, Juppé et Le Maire pendant sa campagne, n’a pas encore fait son choix, pas plus que le sénateur Jean-François Rapin.

Ils peuvent se prononcer jusqu’au 9 septembre, date de dépôt des candidatures.