Paris-Roubaix , en Australie ou aux États-Unis l’Enfer du Nord fait aussi rêver

Paris-Roubaix , en Australie ou aux États-Unis l'Enfer du Nord fait aussi rêver

Chine, Australie, États-Unis, Japon, Norvège, République tchèque, Danemark, Belgique, Italie, Suisse, Afrique subsaharienne et Asie du Sud-Est
: cette longue liste, ce n’est pas celle des nationalités des 199 coureurs engagés ce dimanche dans l’Enfer du Nord, mais celle des pays et des régions du monde où la course est diffusée en direct aujourd’hui. Ce qui représente un peu plus de 3,5 milliards de personnes, près de la moitié des habitants de la planète. À cela s’ajoutent les pays où des extraits de la course sont diffusés (Grande-Bretagne, Canada, Suède’). Paris-Roubaix suscite un engouement bien au-delà de nos frontières.

Nous avons donc voulu savoir comment le mythe du Nord est vu à travers le monde. Pour cela, nous avons rencontré les cyclistes amateurs qui participaient samedi au Paris-Roubaix Challenge, une course qui reprend en partie le parcours des pros (5 000 coureurs de 53 nationalités au départ du Paris-Roubaix Challenge). Avec les pavés dans les jambes, des Américains, des Britanniques, des Italiens, une Sud-Africaine, un Norvégien et un Australien (qui n’avait jamais roulé sur des pavés) nous ont confié leur vision de l’Enfer.

Louise et Robert, Royaume-Uni : « C’est technique »

« C’est une course très technique. Nous supportons l’équipe Sky, car c’est une équipe britannique. Nous aimons aussi Peter Sagan, on espère qu’il va gagner cette année. Nous l’avons vu ce matin par hasard, il dormait dans le même hôtel que nous. C’était complètement inattendu ! »

Jo et Jeff, États-Unis : « Ce sont des guerriers »

« Les coureurs du Paris-Roubaix, ce sont des guerriers ! Cette course est tellement difficile. Nous venons de rouler les 70 km du Paris-Roubaix Challenge et nous sommes contents d’avoir fini ! Il n’y a pas de course équivalente aux États-Unis. Demain (aujourd’hui), on espère être assis dans les gradins, en face de l’arrivée. »

Erin, Afrique du Sud : « La plus importante des classiques »

« C’est la course la plus importante des classiques. Quand j’étais enfant, en Afrique du Sud, je regardais toujours Paris-Roubaix à la télévision. Cette année, je vais m’installer à un point du parcours avec mon petit ami et des amis. J’ai un grand drapeau de l’Afrique du Sud et je compte bien l’agiter ! »

Rob, Australie : « C’est la meilleure et de loin ! »

« Paris-Roubaix est très populaire chez nous, surtout depuis que des coureurs australiens comme Stuart O’Grady y ont participé. J’ai fait beaucoup de courses cyclistes, mais celle-ci c’est la meilleure et de loin ! Avec la télé, on a l’impression que la course est facile, mais ce n’est pas du tout le cas. »

Roberto, le père, avec Primo, l’oncle (à gauche), Alessio, le fils, et Gian-Franco, le grand-père (à droite), Italie : « Connaître les pavés »

« Si vous n’avez pas roulé sur les pavés, vous ne pouvez pas savoir ce qu’est cette course ! Paris-Roubaix est très différent et plus difficile que Milan-San Remo. Je ne pense pas qu’il y ait une victoire italienne sur cette édition. »

Stian, Norvège : « À la télé en Norvège »

« Paris-Roubaix a une très longue histoire. La course est diffusée à la télévision chez nous et on encourage nos coureurs comme Alexander Kristoff. J’espère qu’il va gagner cette année, mais ce sera probablement Cancellera le vainqueur. »

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