Nucléaire , Nicolas Sarkozy veut revenir sur l’objectif de réduction à 50 %

Nucléaire , Nicolas Sarkozy veut revenir sur l'objectif de réduction à 50 %

Nicolas Sarkozy « choisit le nucléaire », annonce à sa une le Journal du dimanche (JDD) , qui parait exceptionnellement samedi 30 avril. Dans une interview à l’hebdomadaire, l’ancien chef de l’Etat explique en effet que si la droite revient au pouvoir en 2017, elle « abroger(a) l’objectif de ramener à 50 % [contre 75 % actutellement] la part du nucléaire dans la production d’électricité en France ».

Alors que son parti, Les Républicains (LR), tient une convention mardi sur l’énergie, M. Sarkozy estime qu«’« il n’y a simplement aucune alternative crédible à l’énergie nucléaire ». « Il faut donc maintenir le parc actuel, et investir pour développer une nouvelle génération de centrales. »

La fermeture de Fessenheim, une « erreur historique »

La fermeture de Fessenheim, confirmée par François Hollande pour cette année à l’occasion de la conférence environnementale, « est une erreur historique », juge-t-il également :

« L’Autorité de sûreté nucléaire, après avoir examiné la centrale, lui a accordé plusieurs années d’exploitation supplémentaires. À lui seul, le site de Fessenheim fournit notamment l’électricité de toute la région Alsace. Elle rapporte plus de 300 millions d’euros de bénéfices à EDF et elle ne pose aucun problème de sécurité. »

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Fessenheim, l’atome déchu

M. Sarkozy développe : « soit les centrales sont dangereuses et, dans ce cas, la France comptant 58 réacteurs nucléaires, pourquoi fermer ceux de Fessenheim et pas les autres Soit ce n’est pas dangereux et, dans ce cas-là, pourquoi fermer Fessenheim  » Selon lui, « fermer les centrales coûterait trois fois plus cher que de les maintenir en l’état et les moderniser ».

Le président de LR dit croire aux énergies renouvelables mais craindre « qu’à force de subventionner ce secteur, on finisse par complètement déstabiliser l’ensemble du marché de l’énergie » : « Il faut aider les énergies renouvelables mais pas créer les conditions d’une économie artificielle, ce qui est en train de se passer aujourd’hui. »

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