Mort d’un cinquième patient greffé du c’ur artificiel de la société Carmat

Mort d'un cinquième patient greffé du c'ur artificiel de la société Carmat

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a confirmé avoir demandé à la société de suspendre toutes les implantations du c’ur artificiel.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a confirmé mercredi 30 novembre avoir demandé à la société Carmat de suspendre toutes les implantations de sa prothèse cardiaque après la mort d’un cinquième patient greffé du c’ur artificiel.

« Quand on a eu connaissance de ce décès, on a demandé à l’entreprise de suspendre toutes les implantations de c’ur chez des patients », a déclaré une porte-parole de l’ANSM, confirmant une information d’Europe 1. L’agence a précisé qu’elle avait eu l’information en octobre, ajoutant ne pas savoir pour l’heure si le c’ur greffé était « en cause » ou non. Plus tard dans la soirée, la société Carmat a affirmé que la prothèse n’était pas impliquée.

Transplanté environ un mois et demi avant sa mort

« On a demandé à Carmat de nous apporter des informations sur les causes du décès », a ajouté la porte-parole de l’ANSM. La société n’était pas immédiatement disponible pour commenter cette information.

Selon Europe 1, le patient avait été transplanté environ un mois et demi avant sa mort, à Nantes, et était le premier à recevoir ce c’ur artificiel dans le cadre d’une deuxième phase de tests qui doit concerner vingt patients à travers l’Europe. Carmat avait annoncé fin janvier le décès d’un quatrième patient et la fin de son essai clinique de faisabilité, devant laisser place à une étude plus large.

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