Mines Douai, les questions que les étudiants auraient aimé poser à Emmanuel Macron ce mercredi

Mines Douai, les questions que les étudiants auraient aimé poser à Emmanuel Macron ce mercredi

Jean Muller, 1
ere
année : « Quel regard le ministre porte-t-il sur la fuite des cerveaux à l’étranger À titre personnel, j’ai l’intention d’avoir un parcours à l’international. Les copains avec qui j’étais en prépa à Paris, qui, aujourd’hui, sont à Supélec, Centrale, veulent aussi partir. Aucun ne veut travailler en France. À poste équivalent, entre la Suède et la France, ils choisiraient tous la Suède. Et la fuite va s’accentuer avec le mécontentement lié à la loi Travail. Est-ce que ça vaut le coup de revenir en France quand on a travaillé quelques années à l’étranger »

Aubin Rusvoal, 2
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année : « Que comptez-vous faire pour que les écoles des mines aient un choix de partenariat à l’international sensiblement identique Ainsi Douai a beaucoup moins d’offres de partenariats que Mines ParisTech pour aller dans l’hémisphère sud. À titre personnel, ça m’aurait intéressé d’aller en Australie. C’est possible à Paris, pas à Douai. »

Marjorie Brovelli, 1
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année : « Pourquoi l’Éducation nationale veut-elle mettre fin aux prépas C’est la question que je poserais à Emmanuel Macron en prenant l’exemple de la fusion à venir entre Mines Douai et Télécom Lille (janvier 2017) qui ouvre une passerelle pour intégrer les Mines de Douai en post-bac. Quels bienfaits économiques apporterait la fin des prépas »

Pauline Baudet, 1
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année : « Quel est l’intérêt de vouloir fusionner Mines Douai et Télécom Lille Le diplôme sera similaire alors que nous, étudiants de l’école des mines, nous devons faire deux années de prépa difficiles alors que la sélection à Télécom Lille se fait niveau post-bac. Et en plus, il n’y aura plus le nom de Douai dans l’intitulé de l’école. »

Matthew Lainé, 2
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année : « Qui voulez-vous rassembler autour de votre mouvement En marche La politique, ça me parle. Tout comme la question de mon avenir. À l’école, on nous dit que l’on n’aura pas de problème d’embauche. On en discute entre nous. Il y a de plus en plus d’étudiants qui expriment le souhait de partir à l’étranger. J’aurais aimé assister à la visio-conférence. C’est d’autant plus bête que nous n’avons qu’une semaine de vacances. »

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