Lille , Nuit du modèle vivant ce mercredi au palais des Beaux-Arts sous l »il de Titeuf (VIDÉO)
Tandis que, sous l »il vigilant de Titeuf, l’atrium accueillait la foule des dessinateurs tantôt au chevalet, tantôt à la table, tantôt par terre, deux salles à l’étage étaient ouvertes pour la première fois aux coups de crayon. Dans l’une d’elles, Vincent Herlemont, plasticien intervenant au musée, épaulait les jeunes gens. «
Le fait d’être ici permet d’être plus près du modèle. Cet exercice est difficile autant pour l’esprit que pour la main. Je conseille à ceux qui ne l’ont jamais pratiqué d’être dans la profusion, de faire cinq ou six dessins assez jetés et de retravailler ensuite ceux qui sont les plus réussis. Comme ici les gens sont de niveaux très différents, il y a aussi une certaine émulation qui fonctionne entre eux.
»
Débutants ou aguerris, les participants travaillaient tous avec les mêmes armes : feuille de papier et mine de plomb. «
Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas proposer de techniques grasses, ni même le fusain.
»
Dessinateurs ou pas, tous ceux qui passaient la porte ce mercredi pouvaient également profiter de visites pour découvrir les collections permanentes et l’OpenMuseum Zep, guidées pour la première fois par des élèves en hypokhâgne et khâgne, option histoire de l’art, du lycée Faidherbe. «
Le dialogue se noue facilement entre étudiants. Cela donne un côté très chaleureux à ces visites
», appréciait-on au musée, qui enregistrait déjà 700 entrées après une heure de nocturne.