Ligue 1 , après les incidents le match Metz-Lyon à rejouer

Ligue 1 , après les incidents le match Metz-Lyon à rejouer

La rencontre du 3 décembre avait dû être interrompue en raison de jets de pétards sur le gardien de l’OL. Le club lorrain écope en outre de deux points de pénalité.

Deux points en moins ferme, un avec sursis, et un match à rejouer à huis clos : le club de Metz a écopé d’une sanction lourde pour les jets de pétards sur le gardien de Lyon Anthony Lopes lors de la réception de l’OL le 3 décembre 2016 en Ligue 1. La rencontre avait été interrompue à cause de ces incidents.

« Cette décision est inédite et sévère, mais elle sanctionne des faits totalement intolérables », a déclaré le président de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), Sébastien Deneux, après avoir auditionné les dirigeants messins, ainsi que M. Lopes, jeudi 5 janvier en début de soirée.

« Les pétards ont de manière objective attenté à l’intégrité physique du gardien lyonnais. Il est intolérable qu’un acteur d’un match puisse être touché. »

Des images choquantes

Dès le soir du match, la LFP avait promis d’être « intransigeante ». Il faut dire que les images avaient provoqué un tollé. En pleine rencontre et alors que Metz menait 1-0, le portier rhodanien et international portugais s’était effondré à cause d’un premier pétard lancé par des supporteurs messins.

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A terre, et alors que le médecin du club était à son chevet, il avait été visé par un deuxième jet. Après une interruption provisoire à 20 h 30, une demi-heure après le début du match de cette 16e journée de championnat, l’arbitre Lionel Jaffredo avait finalement arrêté définitivement la partie, en concertation avec les délégués de la LFP et les pouvoirs publics.

Deux mises en examen

Ces jets de pétards répétés avaient causé une « surdité traumatique » chez le gardien, même s’il avait pu rejouer dès le 7 décembre en Ligue des champions. En outre, ces incidents avaient provoqué l’ire du syndicat des joueurs professionnels (UNFP), réclamant une prise de conscience collective pour éviter de revenir « aux jeux du cirque ». Le week-end suivant la rencontre, joueurs et arbitres en L1 et L2 avaient porté un t-shirt « #Netuezpaslefoot » à l’échauffement.

La justice s’est aussi emparée du dossier avec deux mises en examen. La première vise un père de famille de 23 ans, poursuivi pour « violences aggravées, jet de projectile dangereux et introduction de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d’une manifestation sportive ». Il avait reconnu avoir jeté le premier pétard sur Lopes. Le second individu est âgé d’une trentaine d’années et réside à Metz. Il a refusé de s’exprimer devant la police ou devant le juge.

Avant-dernier de Ligue 1

Le club lorrain se retrouve après cette décision de la LFP avant-dernier du classement de Ligue 1 avec dix-sept points. Il peut encore faire appel devant la commission dédiée de la Fédération française (FFF). La rencontre contre Lyon sera jouée à huis clos à Saint-Symphorien, à une date à déterminer ultérieurement.

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