Les 100 jours du nouvel exécutif régional , quatre enseignements à retenir d’un premier point d’étape

Les 100 jours du nouvel exécutif régional , quatre enseignements à retenir d'un premier point d'étape

> Mon bureau Connais pas !

Trop sûr de lui, Xavier Bertrand En tout cas, il a pris le temps de répondre à nos questions, mardi en fin de journée, dans une salle de l’hôtel de région jouxtant l’hémicycle, et pas dans son bureau qu’il estime lui-même fréquenter assez peu. La priorité, c’est le terrain et le dialogue direct, explique-t-il avec un mélange d’humilité un tantinet surjouée et de franche détermination. Sur l’emploi, il s’explique longuement. Mais sur le reste aussi, il avance déjà un bilan. Bras de fer avec la SNCF, migrants de Calais, canal Seine-Nord’ Pour lui, les choses évoluent. Et dans le bon sens, tant qu’à faire.

> Cartes grises : Ça va baisser dans le Nord – Pas-de-Calais

Au chapitre des annonces, retenons que l’harmonisation des taux de cartes grises entre le Nord – Pas-de-Calais (45 par cheval fiscal) et la Picardie (33 ) va se faire «
par le bas, sur la durée du mandat
». Et que le président des Hauts-de-France verrait bien le «
pack
» des parlementaires de la grande région se rassembler, au-delà de leurs divergences politiques, pour du lobbying sur les grands dossiers à défendre au niveau national. «
Depuis des années, les Bretons le font.
»

> La politique nationale Beurk !

Nous avons donc rencontré un Xavier Bertrand plus que jamais enclin à rejeter le costume de l’homme d’appareil sectaire : «
Je ne comprends pas comment la classe politique parisienne peut être à ce point déconnectée de la réalité.
» Quand on lui rétorque qu’il ne dédaigne pas hanter les matinales des médias nationaux : «
Je n’irai plus aussi souvent qu’avant.
» Surtout si c’est pour «
contribuer à un débat dans lequel je ne me reconnais pas
». Exemple avec sa propre famille politique (Les Républicains) : «
Ils passent leur temps à se cogner dessus.
»

> L’affaire des indemnités : ça ne passe pas

Finalement, la seule fois où nous avons perçu un réel agacement dans le regard de Xavier Bertrand, c’est lorsque nous avons évoqué cette indemnité de président de l’agglo de Saint-Quentin qu’il s’est fait voter (après avoir renoncé à ses mandats de maire et de député). «
Si des personnes ont changé d’avis sur moi à cause de cette polémique, je le regrette profondément.
» Et de sortir sa propre calculette : «
Les faits, c’est que je touche 5 400 de moins. Je ne m’en plains d’ailleurs pas. Mais on a voulu me faire passer pour quelqu’un que je ne suis pas.
» Le président assure avoir été «
marqué
» par cet épisode pourtant prévisible et que La Voix du Nord s’est efforcée de décrypter, sans passion.

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