Le Touquet, le campus des Jeunes Républicains tourne à la tribune sarkozyste

Le Touquet, le campus des Jeunes Républicains tourne à la tribune sarkozyste

Comment faire en sorte qu’un reportage sur le traditionnel campus des Jeunes républicains du Pas-de-Calais et du Nord de la fin d’été ne se transforme en compte rendu de meeting électoral de l’ancien président de la République
Pas simple. Il fallait entendre la foule (près de 2000 personnes euphoriques) hurler « Nicolas président ! » à l’arrivée de son champion peu après 18h dans un centre tennistique à l’ambiance tropicale, canicule oblige.

Les soutiens sont là

Entouré d’une solide brochette de supporters (Ciotti, Woerth, Darmanin, Daubresse, Huyghe’), le patron est revenu aux affaires. Pourtant, plus tôt dans la journée, entre deux ateliers de réflexion (Schengen, Daesh, Brexit’), Daniel Fasquelle, maire de la station balnéaire et patron LR du Pas-de-Calais, nous confirme que tous les candidats à la primaire avaient été conviés ce week-end et que tous leurs supporters pouvaient dresser un stand de soutien. Peu d’impact’ «
C’est vrai que Nicolas Sarkozy bénéficie d’une vraie popularité chez les militants de notre région
», sourit M. Fasquelle.

Bertrand n’a pas choisi

Grand soleil pour Sarkozy donc, qui a pu rameuter les foules lors d’une séance de dédicaces avant de se livrer à l’exercice du meeting qu’il affectionne tant. Au menu : défense de l’identité, stop à l’immigration, baisse de la fiscalité. Devant Natacha Bouchart, fameuse « maire-courage » de Calais, il demande «
la création d’un centre de traitement des demandeurs d’asile en Angleterre. (‘) On a trop accueilli, on ne peut plus accueillir !
» Le burkini : «
On teste la résistance de la République. Il faut une loi qui l’interdise sur les plages et dans les piscines.
»

Une loi Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand en veut une lui aussi sur les signes religieux, «
pour savoir ce que La République accepte ou non.
». Il a eu l’occasion de le dire sur la tribune. Très applaudi, il a néanmoins confirmé sa posture d’homme qui a changé, à distance des appareils. S’agissant de la primaire, «
l’heure du choix n’est pas encore pour aujourd’hui.
» Xavier Bertrand se veut « attentif » au déroulement de cette campagne et ne veut pas revivre les «
déchirements
» du passé. De fait, Nicolas Sarkozy a pris soin de ne pas déclencher le feu sur ses adversaires : «
Il n’y aura pas de victoire sans unité. Une fois la primaire passée (20 et 27 novembre), on aura besoin de tout le monde.
» Tous les candidats l’affirment.

Leave A Reply