L’accident qui a fait trois morts à Esquelbecq révèle un petit trafic de drogue

L'accident qui a fait trois morts à Esquelbecq révèle un petit trafic de drogue

L’accident, tragique, avait secoué les communes d’Esquelbecq, de Wormhout, de Lederzeele et de Bollezeele, d’où étaient originaires les victimes. Le 27 septembre, Maxime Vandenberghe, un Esquelbecquois âgé de 29 ans, conduisait sous l’effet de l’alcool, du cannabis et de la cocaïne.

À la sortie d’un virage, à l’entrée du village d’Esquelbecq, sur la départementale 17, il avait violemment percuté une Opel Corsa dans laquelle se trouvaient trois personnes qui se rendaient à la brocante de Wormhout. Le jeune homme avait été tué sur le coup, enlevant la vie à la conductrice de l’Opel Corsa, à sa passagère arrière et blessant très grièvement la troisième occupante de la voiture.

De la drogue cachée dans le caleçon

L’enquête menée par la gendarmerie a permis d’établir que Maxime Vandenberghe avait caché quelques sachets d’herbe de cannabis dans son caleçon peu avant l’accident. Il était aussi en possession d’une balance de précision. Aussi, une enquête avait-elle été ouverte pour une suspicion de trafic de drogue dans le secteur de Wormhout.

Les investigations, bouclées courant mars, ont permis d’établir que Maxime Vandenberghe était un revendeur de stupéfiants, dans le cercle limité de ses connaissances. Des copains qui, justement, le suivaient dans une seconde voiture ce dimanche matin-là, de retour d’une nuit blanche.

Des alternatives aux poursuites

Quelques instants après la collision fatale, l’un d’eux avait tenté de récupérer le cannabis dans le caleçon de Maxime Vandenberghe, alors décédé. Un geste qui avait mis la puce à l’oreille des gendarmes sur d’éventuelles implications dans un trafic. Mi-mars, les quatre passagers de la seconde voiture, tous originaires de la région de Wormhout, ont été placés en garde à vue. Ils ont été inquiétés pour simple usage et détention de stupéfiants, le petit trafic s’étant arrêté avec le décès de Maxime Vandenberghe.

Le parquet de Dunkerque, à l’issue des gardes à vue, a opté pour des alternatives aux poursuites, prononçant des rappels à la loi et des stages de citoyenneté contre les quatre jeunes hommes.

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