La fan zone de Lille a réussi son entrée dans la compétition (VIDÉOS)

La fan zone de Lille a réussi son entrée dans la compétition (VIDÉOS)

18 h 30 : Broken Back débute son concert un poil en retard. On papote sur les pelouses, ou attablé tranquillement. La bonne heure pour poser avec Super Victor ou faire des emplettes. À la boutique du supporter, les kits de maquillage tricolore (3 ) partent comme des petits pains. Alexandre, un « ultra » niçois, en poste à Lille, frissonne déjà. «
J’attends de pouvoir hurler aux Armes.
» Il en discute avec Pascal, venu avec son fils Alex, deux abonnés du LOSC, et Marcly, le beau-fils, lyonnais. La perruque tricolore, lunettes et collier de fleurs assortis, leur va comme un gant. «
On est venus profiter de l’ambiance. En 1998, ça n’existait pas ces fan zones.
»

19 h 30 : au pif, aidé de celui de Yannick Le Borgne, 7 000 personnes sont déjà rassemblées. Pas d’attente aux trois entrées. Avec 32 couloirs de fouille, c’est fluide. Et ça le restera. Le directeur des sports de la MEL, aux manettes de l’Euro à Lille depuis quatre ans, a le sourire. «
Je suis content que ça parte enfin ! On a 200 agents de sécurité, pour la jauge maximale. On a aussi activé le PC sécurité très tôt. On est au taquet pour le week-end.
» Sur la scène, le duo de Synapson envoie son electro. Certains ne sont venus que pour ça d’ailleurs’

20 h 45 : du bleu blanc rouge partout, pas mal d’Anglais, des Suisses, des Ukrainiens, des Allemands chapeautés. Les files d’attente des’ consignes s’allongent, pour y laisser les sacs à dos interdits dedans. Quelque chose dans l’air qui monte. Le Stade de France apparaît sur l’écran géant, le public réagit à l’unisson massé devant la scène et étalé jusqu’au bout du site, mais avec ses aises. Des « Allez les Bleus ! » montent. La Marseillaise embarque tout le monde, drapeaux, bières ou portables levés.

21 h 48 : la première période se termine, la fan zone, tendue, attend autre chose.

22 h 17 : on approche de l’heure de jeu, Giroud fait bondir toute la fan zone. Les terrasses en bois des bars en tremblent.

Le penalty roumain fait vite retomber l’ambiance. C’est finalement Payet qui libère la foule. «
C’est ça qui est bon, quand c’est tendu, jubile Alexis, de Chaumont, poings serrés. C’est plus intéressant qu’un 4-0, plus libérateur.
» Au bout du suspense, la fan zone, qui a accueilli 25 000 personnes au fil de la journée, a fini par vibrer. Elle s’enflammera plus tard.

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