La classe politique exprime sa  solidarité  avec les policiers

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Le président Hollande appelle à une action internationale résolue

Après avoir « condamné avec force cet acte odieux » dans un communiqué, François Hollande est revenu sur cet assassinat lors d’un discours prononcé à l’OCDE, à Paris. Il a dénoncé « un acte incontestablement terroriste » :

« Son auteur avait lui-même voulu que son acte puisse être reconnu comme terroriste et l’organisation dont il se réclamait a elle aussi revendiqué l’acte. »

Devant cet auditoire, le président de la République a, en outre, rappelé que « la lutte contre le terrorisme n’est pas une lutte qui ne concerne qu’un seul pays (‘) elle doit appeler une action internationale résolue, un suivi des individus ». Il a particulièrement insisté sur l’importance de la lutte contre tous les trafics (d’armes, de drogue ou d’êtres humains), souvent en lien avec les réseaux terroristes.

Sur Twitter, le premier ministre, Manuel Valls, a fait part de la « solidarité de toute la nation aux policiers ». « Refuser la peur, combattre le terrorisme », écrit M. Valls. Le ministère de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a, lui, promis de « mettre hors d’état de nuire d’éventuels complices ».

A droite, des appels à « renforcer la sécurité des Français et la protection de nos forces de l’ordre »

« En s’attaquant à des fonctionnaires de police pour ce qu’ils sont, en utilisant les moyens de la terreur, c’est la république qui est visée et la nation entière qui est prise pour cible », a de son côté réagi dans un communiqué le président des Républicains, Nicolas Sarkozy. « Notre niveau de vigilance doit être adapté sans délai et tous les enseignements de l’enquête judiciaire en cours sur le profil et le mobile du terroriste doivent être tirés pour renforcer la sécurité des Français et la protection de nos forces de l’ordre », ajoute l’ancien chef de l’Etat.

L’ancien premier ministre et candidat à la primaire de la droite François Fillon exprime sa solidarité avec les policiers et ajoute : « Soyons unis face à la barbarie. » Dans le même camp, Alain Juppé invite à « tenir bon face au fanatisme criminel ». Autre candidat à la primaire des Républicains, Bruno Le Maire appelle à « redoubler d’efforts pour éliminer définitivement l’Etat islamique dans le cadre d’une coalition internationale renforcée ».

Pour le FN, « la lutte contre l’islamisme doit enfin commencer »

Pour la présidente du Front national, Marine Le Pen, « le massacre de ce couple de policiers devant leur bébé est le crime de trop. La lutte, implacable, contre l’islamisme doit enfin commencer ».

Marion Maréchal Le Pen est allée dans le même sens en estimant que « la vraie lutte contre le fondamentalisme n’a pas été engagée.  […] Nous ne pouvons plus nous contenter de filtres sur les profils Facebook, nous ne pouvons plus nous contenter des fleurs et des bougies. Si nous sommes en guerre, alors il faut la mener cette guerre ».

Pour le PCF, la société doit « montrer qu’elle est capable de protéger contre la haine et la violence ».

Intervenant au nom du Parti communiste français (PCF), son secrétaire général, Pierre Laurent, a estimé que « la solidarité de la nation doit d’abord aller à ce petit garçon qui a perdu ses deux parents dans des circonstances si horribles. La société doit l’entourer et lui montrer qu’elle est capable de le protéger contre la haine et la violence ».

« L’assassinat d’un couple de fonctionnaires de police, sous les yeux de leur enfant de 3 ans, est un acte épouvantable qui a été commis par un individu connu des services policiers et judiciaires. Cet acte provoque l’effroi. »

Ancien candidat à la présidentielle sous les couleurs de la LCR, Olivier Besancenot, tout en témoignant de sa « solidarité » avec les victimes, a appelé à « essayer de pas politiser, de pas instrumentaliser ces drames, notamment dans ce qui alimente je dirais les causes du phénomène là-bas, c’est-à-dire des réponses va-t-en-guerre, puisque je pense que les solutions va-t-en-guerre sont des ripostes qui depuis le début sont à l’origine du problème et ne pourront jamais régler ce problème-là ».

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