Hollande à Arras , 500 emplois créés par le LFB c’est considérable et ça va en attirer d’autres

Les personnalités présentes ont procédé à la pose de la première pierre, peu avant 11 heures.

François Hollande s’est entretenu avec des salariés du Laboratoire français de fractionnement et des biotechnologies (LFB) avant de quitter le site d’Actiparc vers 11 heures.

« Une bonne nouvelle pour la France »

Autour de 10 h 30, François Hollande a pris la parole. «
Ici, c’est un enjeu territorial et de santé publique. Et aussi économique pour le pays. Cet investissement, c’est une bonne nouvelle pour la France. L’industrie y a sa place.
» Et le président de souligner : «
Dans l’Arrageois, 500 emplois, c’est considérable. Et ça va en attirer d’autres.
»

Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, a rappellé : «
En tant que ministre de la Santé, j’avais changé les statuts du LFB pour un plus grand développement.
» Et d’ajouter : «
On croit à l’industrie dans cette région. Il n’y a pas que Lille et son désert autour. Arras n’a pas de complexe.
»

Pour Philippe Rapeneau, président de la communauté urbaine d’Arras (CUA), «
ce sont 300 millions d’euros, 500 emplois. On produit en France pour le monde. Tout ça ici dans l’Arrageois
».

« Oui, on peut produire en France »

Aux alentours de 10 heures, ont débuté les discours, brefs et concis. «
Cette nouvelle usine est notre vaisseau amiral, a assuré Christian Bechon, le président du Laboratoire français de fractionnement et des biotechnologies (LFB). Ici, on construit une usine pour le monde. Soigner plus de patients dans plus de pays à des prix abordables. Oui, on peut produire en France.
»

PHOTO PASCAL BONNIERE

Le président de la République est arrivé, vers 9 h 45
, sur la zone Actiparc, accueilli par la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio. «
LFB suscite des espoirs
», a-t-il relevé après s’être brièvement fait présenter l’activité du LFB.

Christian Bechon, président du LFB, souligne que «
l’État est l’unique actionnaire. François Hollande est ici chez lui
».

Policiers et gendarmes quadrillent la zone Actiparc et les alentours d’Arras avant la visite du président François Hollande pour la pose de la première pierre du LFB.

La cérémonie se déroule sous chapiteau.

LFB, spécialiste des médicaments dérivés du plasma

L’implantation du Laboratoire français de fractionnement et des biotechnologies (LFB) sur le site d’Actiparc (sur les communes de Saint-Laurent-Blangy, Bailleul-sire-Berthoult et Athies) permettra la création de 500 emplois.

LFB construit une entité nouvelle génération dénommée « Usine 2020 » qui, d’ici une dizaine d’années, devrait permettre de tripler la capacité de production des médicaments dérivés du plasma. L’investissement sera de l’ordre de 300 millions d’euros.

Sur la zone Actiparc est actuellement également en construction un bâtiment pour Orchestra, qui y emploiera à terme 700 personnes.

L’historique de LFB

Créé en 1994, le groupe LFB (Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies) est le leader français dans le domaine des médicaments issus du vivant.

Numéro un en France et sixième au niveau mondial dans le domaine des médicaments dérivés du plasma, le groupe LFB est une des premières entreprises européennes spécialisées dans le développement et la production de protéines et de traitements innovants issus des biotechnologies.

Sur les sept dernières années, le groupe a investi 150 millions d’euros dans ses quatre sites français, dont 140 millions d’euros sur le seul site de Lille.

Son président Christian Béchon était, en 2016, l’invité d’honneur des v’ux organisés par la communauté urbaine d’Arras. Il avait présenté, à l’aide d’une vidéo (à retrouver sur notre site) les contours de la future Usine 2020 d’Actiparc.