Happy End de Michael Haneke , le tournage qui passe par Calais débute fin juin

Co-produit par les Films du Losange et Pictanovo, l’agence régionale en charge de l’audiovisuel,
le prochain film du réalisateur autrichien Michael Haneke
, doublement palmé (Le Ruban blanc et Amour) réunit à nouveau Jean-Louis Trintignant et Isabelle Huppert qui s’étaient donné la réplique dans Amour.

Mathieu Kassovitz au casting

Happy End raconte l’histoire d’une famille bourgeoise du Nord de la France confrontée à un certain nombre de déboires. « Tout autour le monde, et nous au milieu, aveugles », résumait en janvier dernier une note de production assez laconique’ La problématique migratoire ne sera pas le sujet central. «
Ce n’est en rien un film sur les migrants. C’est avant tout un film d’auteur, purement artistique. Le scénario est magnifique…
», promet David El Hakim, directeur de casting à la société Hauts de France. Le casting, qui n’est pas achevé, s’est déroulé chez Pictanovo, à Lille. «
Il y aura des comédiens professionnels et non professionnels. Pour l’heure, rien n’est encore fixé. Michael Haneke prend son temps. Et il aime garder le secret. Nous sommes encore en plein travail
», ajoute le directeur de casting. Le nom de Mathieu Kassovitz plane également. La production ne confirme pas mais indique qu’effectivement «
c’est dans l’air ». Le film affiche un budget de 12 millions d’euros, Pictanovo participe à hauteur de 159 000 .

Calais, Dunkerque et Douai

Le tournage du long-métrage devrait débuter durant la dernière quinzaine de juin. Calais, Dunkerque et
Douai
serviront de décor au réalisateur autrichien.

La région intéresse les réalisateurs. Actuellement,
Christopher Nolan a posé sa caméra à Dunkerque pour sa super-production hollywoodienne

Dunkirk. Reparti bredouille du dernier festival de Cannes pour lequel il était sélectionné,
le film de Bruno Dumont

Ma Loute a également pour cadre la Côte d’Opale. Des acteurs calaisiens amateurs figuraient parmi les rôles principaux. «
La région est attractive pour le cinéma, grâce à ses décors et ses techniciens
», assure David El Hakim.