Foot-Ligue des champions , Paris à tout prix

Foot-Ligue des champions , Paris à tout prix

1. Paris en est-il capable

Six jours après avoir raté la première manche (2-2), Paris n’a pas trente-six solutions pour s’en sortir. Puisque viser un 3-3 ou un 4-4 semble bien précaire, Laurent Blanc et ses hommes se voient proposer un défi clair : aller s’imposer à l’Etihad Stadium. Le challenge est-il réalisable

Cette saison, en Ligue des champions, seule la Juventus est venue s’imposer (2-1), tandis que le Dynamo Kiev a grappillé un nul (0-0) en huitièmes de finale. C’est moins vrai en Premier League, où City a déjà craqué cinq fois.

Le PSG semble mieux équilibré que son adversaire, mais il devra être plus sérieux qu’au match aller, pour contenir le potentiel offensif de City, important. Il a déjà prouvé, par le passé face à Barcelone ou Chelsea, qu’il était capable de hausser son niveau de jeu sur une soirée. Le match de Guingamp, où il a beaucoup fait tourner, l’a-t-il suffisamment préparé à cela

2. Avec quelle équipe

Le plus gros enjeu de la soirée, depuis des jours, réside dans la présence ou non de Verratti, le relayeur qui transforme le jeu parisien. Le milieu italien, absent depuis le mois de février pour une pubalgie persistante, fait partie du groupe emmené par Laurent Blanc, mais pour éviter toute euphorie naissante, il faut rappeler que David Luiz et Matuidi, suspendus, y sont aussi, tout comme Nkunku ou Ongenda : le coach parisien a convoqué 24 joueurs’

Verratti ne ressentirait plus de douleurs mais il n’avait, jusqu’à lundi soir, pas testé ses adducteurs sur des changements de direction violents. Il n’a pas pris part à la mise en place. Il devrait renoncer et Blanc pourrait donc faire redescendre Di Maria à son poste, car l’option Stambouli semble trop peu ambitieuse. À moins d’opter pour une composition surprise, avec une défense à cinq et un milieu Rabiot – Motta.

3. Le match d’une saison

Laurent Blanc a emmené tout le monde, c’est un signe :ce match, c’est celui qui va valider la saison réussie ou non du PSG. Les trophées nationaux sont une nécessité, rien d’autre. Blanc et le PSG sont jugés à l’aune de leur performance en C1 et, pour cette quatrième participation aux quarts, les Qataris attendent une première qualification en demi-finales. Ce serait un signe que le club progresse.

Dans le cas contraire, il sera tentant de penser qu’il stagne. Un constat brutal sur un seul match C’est bien l’enjeu pour Blanc et Zlatan, que l’Europe attend au tournant.

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