Foot-Ligue 2 , et tout à coup Lens a explosé en vol

Fauché en pleine ascension’ Après trois succès consécutifs, qui avaient gonflé ses supporters d’espoir, Lens a été abattu en plein vol secoué dans tous les sens par une vaillante équipe de Nîmes, qui a officialisé son maintien malgré un début de saison plombé par huit points de handicap. On le savait, ce déplacement dans le Gard était, et de loin, le rendez-vous le plus délicat du calendrier lensois. Cela s’est rapidement confirmé et, pendant qu’on observait au coup de sifflet final la communion du public nîmois avec ses joueurs, les Sang et Or se sont rapidement éclipsés, conscients d’être passés à côté d’une partie de leur soirée. Et d’avoir peut-être plombé leur rêve de fin de saison.

Lens dépendant des autres

Le principal enseignement’ Si Lens avait quasiment son destin en main avant la rencontre, il est ce matin dépendant des autres, et devra prier pour des faux pas du Havre et de Metz sur les prochaines journées. Ceux qui ont vu la performance d’hier soir n’y croiront pas, de toute façon, alors que Lens s’est littéralement dissous en six minutes, face à une équipe très offensive, qui a joué crânement sa chance et en a été récompensée. Pourtant, le Racing avait montré du caractère, et réussi à revenir une première fois au score, grâce à Cyprien, bien décalé par Gbamin (1-1, 66e). Le milieu lensois avait répondu à Ripart, buteur juste avant la pause, opportuniste tout au bout d’un contre né d’une perte de balle d’Olsen plein axe (1-0, 45e).

Alors, que s’est-il passé ensuite Lens, qui a subi le jeu direct et plein de percussions des Nîmois, a tenté de conserver la tête froide, mais n’y est pas parvenu, avec beaucoup de déchet et de pertes de balle. Une faute de Lala sur Ripart à l’entrée de la surface a fait basculer la rencontre, offrant non seulement le but du 2-1 à Savanier, sur penalty (71e), mais déséquilibrant totalement l’édifice lensois, noyé par les vagues adverses. Deux minutes plus tard, Briançon, profitant d’une sortie approximative de Vachoux, su inscrire en taclant le but du KO (3-1, 73e), avant que Mounié, esseulé au second poteau, vint faire un peu plus mal encore (4-1, 78e). Le tout dans une ambiance survoltée, qui laissait craindre une plus grande fessée encore.

Se reprendre contre le Paris FC

Dans le temps additionnel, un but contre son camp de Harek offrit des contours moins douloureux à cette défaite, mais le résultat est le même, ce matin: Lens, après avoir fait tant d’efforts pour s’offrir une fin de saison excitante, s’est écroulé à quatre matchs de la fin. Ce n’est pas terminé, bien sûr, mais il faudra retrouver ses esprits la semaine prochaine à Bollaert, face au Paris FC. Et, désormais, espérer un coup de pouce sur les autres terrains.

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