Foot-Ligue 1 , victorieux à Nantes le LOSC s’offre une fin de saison palpitante

Le rouleau compresseur lillois n’en finit plus d’avancer. En s’imposant à Nantes dimanche après-midi grâce à un doublé d’Eder et une tête de Sunzu (0-3), le LOSC a enregistré un quatrième succès consécutif qui le propulse à la septième place du classement. Une position qui sied plus à son rang. Et son ambition est croissante. «
Je ne vais pas faire la fine bouche car on revient de très loin. On est septièmes, on est contents, et les joueurs ont fait en sorte de s’enjoliver une fin de saison
», s’est félicité Frédéric Antonetti.

Les Portugais décisifs

La victoire des Dogues est méritée malgré ce premier quart d’heure où Nantes a été agressif sur le porteur du ballon et dangereux sur coups de pied arrêtés (8e, 10e). Le jeu direct des Canaris a encore permis de vérifier la solidité de la seconde défense du championnat. Toute l’équipe nordiste s’est retroussée les manches pour préserver sa cage inviolée puis défendre son avantage. Alors qu’on l’annonçait difficile, le LOSC s’est facilité la tâche en marquant sur sa première occasion, un contre rondement mené par son duo portugais (0-1, 18e). Il a fait le dos rond sur le temps fort nantais (33e, 44e) avant de gérer la seconde période avec beaucoup de maîtrise. Les Dogues ont aussi tué rapidement le suspense en doublant la mise, peu avant l’heure de jeu (0-2, 57e).

La fin de la Boufal dépendance

Si les Nordistes ont malgré tout eu du déchet technique dans leur jeu, notamment sur les phases de contre, ils ont fait preuve de sérénité. «
Il faut quand même que l’on progresse encore plus dans la maîtrise
», signala le technicien corse, ce qui aurait permis à son équipe de se mettre à l’abri plus tôt (0-3, 90e+2). Collectivement, le LOSC a néanmoins retrouvé une cohérence. D’où vient cette fraîcheur D’Eder forcément puisque la dernière recrue du mercato a apporté en quelques semaines efficacité et puissance. Lille ne dépend plus de Boufal pour inscrire des buts. La confiance est revenue et un nouvel état d’esprit anime cette formation nordiste, à l’image d’un Sunzu, barré par la concurrence mais performant quand on fait appel à ses services. «
Son comportement est exemplaire
», insista Antonetti. «
Stoppila bosse et ne conteste jamais. Les titularisations, ça se joue parfois à pas grand-chose et les places sont chères.
» Comme au classement de la Ligue 1 en quelque sorte. Septième ce matin, finaliste de la Coupe de la Ligue, Lille s’offre une fin de saison palpitante.

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