Foot-L2 , la cruelle désillusion des Sang et Or
Lens a donc craqué le premier dans la course au dernier accessit pour la Ligue 1. Les Sang et Or se sont tristement inclinés contre le Paris FC, dernier du classement, ce vendredi. Un deuxième revers consécutif qui vient briser brutalement leurs rêves de L1. Mathématiquement, Metz pourrait même régler définitivement l’affaire ce dimanche en s’imposant à Dijon.
Dans l’esprit, on a bien raison de ne plus y croire côté lensois après les victoires du Havre contre Nîmes (3-1) et du Red Star face à Bourg-en-Bresse (1-0). « On a voulu entretenir l’espoir jusqu’au bout. C’est terminé pour la montée. On est touchés par nos limites. Si vous n’êtes pas capables de battre le dernier, c’est que vous n’avez pas votre place pour monter en Ligue 1 », commenta lucidement Antoine Kombouaré.
Crispés par l’enjeu
On ne va pas imputer toute la responsabilité de la défaite à GBamin. Mais la boulette du jeune milieu de terrain au bout de trois minutes de jeu n’a vraiment pas mis le Racing dans les meilleures dispositions. Une relance ratée pleine axe et Jean-Tahrat ne manquait pas l’aubaine d’une superbe demi-volée croisée (0-1, 3e). Vachoux ne pouvait que constater les dégâts.
Crispés par l’enjeu, les Nordistes se retrouvaient à courir après le score. Et ils en bafouillèrent complètement leur football pendant toute la première période. Comme sonnés par cette entame catastrophique. Sans la maladresse de Diarra (9e) ou de Grange (16e), l’addition aurait même pu rapidement s’alourdir avant la pause. Scaramozzino eut aussi un geste décisif au retour des vestiaires (49e).
« Il ne faut pas se mentir »
Chassez le naturel, il revient très vite au galop quand les circonstances le permettent. Très nerveux à cause de cette ouverture du score prématurée, les Sang et Or ont alors péché par excès de précipitation et manqué d’efficacité. Face à des Parisiens solidaires et bien regroupés, ça ne pardonnait pas. Il fallut attendre longtemps pour assister à une réaction digne de ce nom. La frappe de Bourigeaud au ras du cadre (22e) ou la reprise de la tête de Nanizayamo (24e) n’inquiétaient pas Thébaux.
Les Lensois eurent quand même deux temps forts en seconde période. Thébaux repoussa une frappe enroulée de GBamin (56e) puis une série de centres devant son but. Le gardien parisien fut sauvé par sa barre sur cette frappe lointaine de Cyprien (81e) avant de voir Landre manquer l’égalisation à bout portant (90e). Une cruelle désillusion au final. « Il ne faut pas se mentir, conclut Landre. C’est terminé pour la Ligue 1. Ce n’est pas un match qu’on doit perdre. Nos concurrents ont gagné. Ils ont fait ce qu’il fallait. Pas nous. »
LENS – PARIS FC : 0-1 (0-1)
Stade Bollaert-Delelis. 30 229 spectateurs.
Arbitre : M. Lavis.
But : Jean-Tahrat (3e).
Avertissements au Lensois Autret (53e) ; aux Parisiens Thébaux (25e), Camara (90e+3).
Lens : Vachoux ; Ikoko (Lala, 79e), Ba, Landre (cap.), Scaramozzino; Bourigeaud (Banza, 79e), GBamin, Cyprien ; Autret ; NDiaye (Lalaina, 67e), Nanizayamo. Entraîneur : Antoine Kombouaré.
Paris : Thebaux (cap.) ; Cantini, Lybohy, Pierre, Keita ; Perreira de Sa, Jean-Tahrat, Gamiette, Bamba (Ayari, 70e) ; Grange (Fauvergue, 83e), Diarra (Camara, 63e). Entraîneur : Jean-Luc Vasseur.
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