Foot-Finale de la coupe de la Ligue, Lillois lâchez les chevaux et faites-vous plaisir!

Le LOSC se prépare à souffrir ce soir contre le PSG, quadruple champion de France en titre, invaincu en Coupe de la Ligue depuis le 27 novembre 2012. Mais ça n’empêche pas les Lillois d’avoir le sourire. On a pu s’en apercevoir, hier en fin d’après-midi, quand le groupe nordiste a pénétré sur la pelouse en parfait état du Stade de France. Au bout de quelques secondes, Eder, entouré de Bauthéac, Corchia et Lopes, immortalisait l’instant avec son téléphone. Frédéric Antonetti éclatait de rire en discutant avec Jean-Marie De Zerbi, son adjoint, et Jean-Louis Gasset, celui de Laurent Blanc.

Un plan assez simple

Pour être à la hauteur de l’événement, le LOSC s’est appuyé sur un plan assez simple en ne bouleversant pas ses habitudes. Plus par obligation qu’autre chose, la délégation nordiste est arrivée via les rails hier après-midi après une courte séance tactique, à Luchin.

«
Ça ne sert strictement à rien de tout bouleverser
», avait insisté Florent Balmont au c’ur de la préparation. «
Il faut qu’on en profite et qu’on se lâche. Il ne faut pas sortir de ce match avec des regrets comme Lorient en Coupe de France
», a ajouté, hier, Rio Mavuba.

Le capitaine lillois n’a pas l’intention de faire dans le complexe d’infériorité, malgré la montagne qui se dresse face à eux. Lille a aussi des arguments : un bon gardien (Enyeama, c’est 12
clean sheet matchs sans encaisser de but en L1 cette saison), une défense de fer (27 buts encaissés, moins d’un par match) et une attaque qui pète le feu depuis un mois. «
On a de vrais bons joueurs
», insiste Antonetti. «
On est dans une forme intéressante avec six victoires de rang mais cette finale, c’est un tout autre match
», tempère Mavuba. N’oublions pas non plus ces 20 000 personnes qui vont prendre ce midi l’A1, plein d’espoir et de voix’

Paris, grand favori

Il n’est pas question d’inverser les rôles, ni de basculer dans l’euphorie, loin de nous cette idée. Paris, ses stars et ses 500 millions de budget demeurent le grand favori. «
Si le PSG joue à son meilleur niveau, ça sera compliqué
», complète d’ailleurs le technicien corse. Même s’il s’agit du 54e
match officiel de la saison de son équipe, Blanc a prévenu hier : «
On est encore concernés, on veut tout gagner.
» Un peu plus tôt, au côté de la coupe dorée, Blaise Matuidi a résisté à la tentation en conférence de presse : «
Quand je vois ce trophée, j’ai envie de le soulever.
»

Frédéric Antonetti, trois échecs en Coupe de la Ligue, n’en demeure pas moins ambitieux : «
Tout est parfois une question de moment. On a une équipe qui est en train de naître. Et on dit souvent qu’elle est née quand elle gagne quelque chose.
» Et si c’était le bon moment