Foot-Coupe de la Ligue , battu par Paris le LOSC n’a pas à rougir

Vingt et une seconde, une occasion énorme de Di Maria. Ah ouais, quand même’ Cinq minutes plus tard et déjà trois frappes parisiennes. Il n’a pas fallu bien longtemps hier pour se rendre compte que les Lillois ont tardé à prendre la mesure de l’événement. Pas bien longtemps non plus pour mesurer, de nos yeux, l’aisance technique et l’envie des Parisiens de conserver leur (double) couronne.

Vingt minutes de tâtonnements, d’hésitation, de passes manquées. Vingt minutes où le Stade de France a paru trop grand pour les jeunes cannes de Souamoro et d’Amadou, fébriles, et pour celles, plus expérimentées pourtant, de Mavuba et Obbadi, bousculés. Dans les tribunes, les 20 000 Lillois, eux, jouaient juste. Rouges de plaisir d’être là, de retour sur les lieux de souvenirs pas si anciens.

Dominés mais pas (encore) battus, les Nordistes entraient progressivement dans leur finale. Bon, pas de quoi faire trembler le PSG non plus. Et puis, ce qui devait arriver arriva. Pas de la plus belle des manières, c’est vrai. Un corner de Di Maria boxé par Enyeama devant Kurzawa. Pastore qui reprend à l’entrée de la surface, Soumaoro qui dévie et Enyeama battu et furieux de constater la position de hors-jeu de’ Kurzawa (1-0, 40e). Grosse colère du gardien nigérian. Pour rien. Paris devant à la pause, rien d’infamant. Sur une erreur d’arbitrage, là, ça fait mal (lire par ailleurs).

Erreur fatale

Et puis non. Une finale, ça ne se perd pas comme ça. Revenus dans des standards qui correspondent mieux à ceux qu’on leur connaît en ce moment, les Lillois, dans le sillage de Boufal accroché par Rabiot, remettaient les compteurs à zéro sur un coup franc direct de Sidibé (1-1, 49e). Pas le temps de douter que les Lillois étaient de retour dans la lutte au trophée. Embêtés par ce LOSC empêcheur de tourner rond, les équipiers de Zlatan perdaient de leur superbe, et puis Rabiot, averti pour la deuxième fois, était contraint de quitter la pelouse (70e).

Le virage lillois s’y est vu à faire tomber l’ogre PSG. En tribunes, on notait même que le quadruple champion de France n’avait pas eu d’occasions depuis un moment. On aurait peut-être mieux fait de ne rien dire’ Un long dégagement de Sirigu, Soumaoro qui manque sa tête, Di Maria qui devance Enyeama et repart, les doigts en c’ur, fêter son but (2-1, 74e). À ce niveau-là, une seule erreur, c’est déjà une de trop’

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