Football , nos tops et flops d’une folle saison de Ligue 1

Football , nos  tops  et  flops  d'une folle saison de Ligue 1

1. La « remontada » toulousaine

Pascal Dupraz avait 10 journées pour sauver le Toulouse FC, englué dans les profondeurs avec 22 points, à dix points du premier non-relégable. Un pari que personne n’avait jamais réussi. Le Haut-Savoyard devenu star médiatique a donc réussi un miracle : sous sa direction, le Téfécé a été 5e de L1 (4e attaque, 4e

défense). Surtout, il est allé cueillir le maintien lors de la dernière journée, dans les dix dernières minutes, après une causerie déjà mythique. Dingue.

2. La valse des entraîneurs

Joli 10/20 pour nos présidents : la moitié ont fait sauter le fusible. La palme revient à ceux qui l’ont fait’ deux fois : l’OM (Bielsa, Michel puis Passi), Montpellier (Courbis, Baills puis Hantz) et Troyes (Furlan, Robin puis Bradja). Les oscars sont attribués à Antonetti à Lille (à la place de Renard), Genesio à Lyon (Fournier), Ciccolini à Bastia (Printant), Ramé à Bordeaux (Sagnol) et bien sûr à Dupraz à Toulouse (Arribagé). Les deux derniers, enfin, ont fait moins bien que leurs prédécesseurs : Courbis (pour Montanier) à Rennes et Guion (pour Guégan) à Reims.

3. La « hype » Nice et Ben Arfa

Son arrivée à l’OGCN avait soulevé des attentes considérables, il y a répondu : bien managé par Claude Puel, parfaitement intégré dans une équipe de joueurs de ballon (Séri, Koziello, Germain, Bodmer’), Ben Arfa s’est éclaté et a été le leader espéré, avec 17 buts et 6 passes décisives, et une 4e place pour Nice. Il a même intégré la liste des 31 sélectionnés pour l’Euro, même s’il fait partie des réservistes. Le FC Barcelone l’attendrait.

4. Marseille, le bide

Comment le dire sans être trop méchant. Ça faisait quinze ans que l’OM n’avait pas été aussi nul, pathétique, aux abonnés pas contents. Trois victoires seulement au Vélodrome. Treizième, la pire place depuis quinze ans ! La bouillabaisse n’était pas fraîche du tout. Labrune (Vincent), la blonde (Margarita) et les dirigeants ont cafouillé du début à la fin, recruté à l’envers. Usé Bielsa, bien fait rigoler avec Michel’ Il ne manque plus qu’un départ de Batshuayi (17 buts) cet été pour le Grand Chelem. Chiche

5. Paris bien trop facile

Paris champion pour la quatrième année de suite, nous sommes d’accord. Classe. Logique. Bravo. Mais le PSG sacré dès le mois de mars (30e journée), qui joue en marchant et se trouve fort déconvenu quand les quarts de finale de la C1 arrivent. Là, non, stop ! Trop d’écart. De changement de rythme. De relâchement fumette-périscope chez Aurier, de trou d’air chez Blanc’ Même celui arrivé comme un roi et parti comme une légende a semblé s’ennuyer.

6. Les révélations de la saison

À 18 ans, le pur-sang Ousmane Dembélé (Rennes) a brûlé les étapes. Débuts en L1, 12 buts, 5 passes décisives et un transfert à Dortmund qui pourra rapporter 52 M’ ! Le futur des Bleus. Toulouse s’est sauvé avec un beau bébé de 17 ans dans les buts, Alban Lafont, 1,93 m de talent. Bravo Genesio d’avoir mis le pied gauche de Rachid Ghezzal (Lyon) côté droit. 8 buts, 7 passes décisives et une carrière relancée. Et puis, il n’y a pas d’âge pour grandir. Cheikh Ndoye, 30 ans, buteur-récupérateur à Angers, promu maintenu facilement.

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