Foot , Michel Platini c’est bien le terrain qui lui allait le mieux

Foot , Michel Platini c'est bien le terrain qui lui allait le mieux

Platini, c’est fini. Platoche, c’est moche. Ça fait mal de voir la tapisserie de sa chambre de petit garçon glisser au bas du mur. Le poster de la légende est tombé avec. Ça ne ressemble plus à rien. Une boule de papier au pied du lit, dans la poussière.

Donc l’idole est faillible et on peut même la brûler. Michel Platini, 60 ans, a sans doute dit ce ludni adieu à sa carrière dans le football avec la décision du TAS. Le foot, son sport qu’il a honoré et tant servi. Où il s’est servi aussi semble-t-il. Trop semble-t-il. D’où la sortie sur carton rouge.

Déchéance de respectabilité

Et cette déchéance de respectabilité, qui laisse le sport français à ses débats, incrédule, vexé, fâché, dépossédé devant son haut dignitaire déboulonné. Allez, reconnaissons-le, on n’était quand même pas peu fier au pays d’avoir l’ancien numéro dix des Bleus aux commandes de la planète foot.

Donc Platini le dirigeant, le politique, le réfugié en Suisse, c’est fini. Mais heureusement, il nous reste le Platini footballeur, qui lui avait su s’arrêter à temps. Ils sont marrants les moins de 40 ans à la rédaction. «
Platini Oui, on connaît. Enfin, un peu.
»

Donc il faut rafraîchir la mémoire. Nancy. Argentina 1978. «
Allez les Verts !
» Un coup franc dans la lunette. Séville 1982, rrr… Juventus. Un coup franc dans la lunette. Sous le ventre d’Arconada. N°10. Buteur. Euro 1984 ! Ballon d’or. Mexico 1986. Un coup franc dans la lunette. Merci à toi, Michel Platini.

La voix de Richard Gotte : que faire, maintenant, Michel

Ah, l’argent dans le football… Il fait tourner les têtes, on le déteste, on l’envie, il fâche tout le monde et tout le monde en parle. Au-delà des décisions de justice qu’on n’a pas à commenter, l’image de Michel Platini est souillée par cet affairisme du côté des coffre-forts suisses et des comptes off-shore au Panama. Dur d’y échapper, mais pour s’en laver les mains, il y a peut-être des solutions. Rendre le 1,8 million d’euros, je ne sais pas moi, au club de Luzenac, par exemple. Ou alors à défaut de remettre le trophée au vainqueur de l’Euro 2016 au Stade de France, rejoindre la foule des bénévoles, anonymement. Oui, ce serait bien, ça. Juste pour le foot.

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