Fillon face à une fronde En marche ! dénonce des attaques informatiques’ Suivez l’actualité politique en direct

Le mouvement En marche ! détaille les attaques informatiques dont il se dit victime

Depuis trente jours, nous avons subi quatre mille attaques, et chaque jour, il y en a plus que le précédent. Aujourd’hui, on a atteint un pic. Ce matin, le site a été extrêmement ralenti, voire inaccessible. Nous avons vu plusieurs centaines de tentatives d’attaque qui venaient du grand Est, d’Ukraine et d’autres pays.

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On a un doute sur l’origine des cyberattaques, mais nous n’avons aucun doute que la Russie est très active, sur les fake news et sur les réseaux sociaux. On voit notamment des rumeurs propagées par des sites comme Sputnik et reprises par la fachosphère, de manière quasi symbiotique. 

Bruno Le Roux en visite dans le Val-d’Oise

Nous nous éloignons quelques instants de l’actualité concernant François Fillon, pour en évoquer une autre, tout aussi politique : les incidents qui ont lieu depuis le viol présumé d’un jeune homme par un policier à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Après François Hollande ce matin à Aubervilliers, au tour de Bruno Le Roux d’effectuer un déplacement en banlieue parisienne. Le ministre de l’intérieur est en ce moment dans le Val-d’Oise. Il s’est notamment rendu à Sarcelle et à Villiers-le-Bel.

Si vous faites référence à de nouvelles révélations concernant l’affaire Fillon, qui se répètent depuis trois éditions du Canard enchaîné, nous ne le savons pas encore, mais en général l’hebdomadaire annonce la couleur le mardi après-midi. Encore un peu de patience 🙂

Bonjour et un grand merci de nous suivre aussi assidûment. C’est en effet ce que dénonce, dans une tribune que nous avons publié ce matin, Richard Ferrand, secrétaire général de En marche ! On y revient plus en détails d’ici quelques minutes. D’ici là, vous pouvez lire la tribune ci-dessous. 

Retour sur la réunion de groupe LR à l’Assemblée nationale

La réunion de groupe des députés du parti Les Républicains s’annonçait explosive. Mardi matin, François Fillon s’y est rendu et a réussi à calmer ses troupes, selon notre journaliste sur place, Matthieu Goar. Le candidat s’est dit victime d’un « harcèlement médiatique et judiciaire » et a déclaré qu’il n’avait pas besoin d’un « harcèlement parlementaire ».

Il a affirmé une énième fois qu’il irait jusqu’au bout de sa campagne. « J’ai besoin que vous m’aidiez », a-t-il lancé après avoir livré son analyse politique :

M’étant entretenu avec les principaux candidats à la primaire, notamment Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de solution alternative meilleure, et que le retrait aujourd’hui de ma candidature créerait une crise majeure. Une crise majeure à l’intérieur même de notre famille politique, et ensuite, poserait en réalité le problème de notre effacement de la campagne présidentielle.

Beaucoup de députés ont alors soutenu leur candidat, notamment Christian Jacob, le président du groupe LR. Voici la déclaration de M. Fillon dans son intégralité :

Lors de la réunion de groupe, George Fenech a annoncé qu’il retirait sa lettre ouverte qui avait commencé à fuiter dans la presse où il demandait la convocation d’un bureau politique. 

La lettre lue par un groupe de députés Les Républicains à François Fillon

Cher François Fillon,

le 1er février, depuis ton siège de campagne, tu nous demandais de tenir encore quinze jours, avec la conviction que la situation se clarifierait favorablement.

Or ce délai expire et aucune clarification n’est à ce jour intervenue.

Dès lors, notre inquiétude est très vive face à l’empêchement de notre famille politique, les Républicains, à concourir à l’élection présidentielle dans la sérénité et la dignité.

Aussi, face à cette crise majeure, il est de ton devoir de réunir sans délais le bureau politique de notre mouvement, seule instance légitime pour décider des conditions dans lesquelles nous pourrions redonner espoir et confiance au pays.

François Hollande à Aubervilliers

Après s’être rendu la semaine dernière au chevet de Théo L., victime d’un viol présumé lors de son interpellation par la police à Aulnay-sous-Bois, le chef de l’Etat était ce matin en déplacement à Aubervilliers pour parler de la garantie jeunes. « Le premier enjeu ici, c’est l’emploi », a notamment déclaré François Hollande. 

En 2012, François Hollande avait fait de la jeunesse un thème central de sa campagne et demandé aux habitants de Seine-Saint-Denis d’avoir « de grands rêves, de grandes ambitions ». Cinq ans après, quel bilan tirer de son action à destination des banlieues  

François Hollande : « Le respect, c’est ce qui est dû aux jeunes lorsqu’ils sont contrôlés »

Douze jours après le viol présumé de Théo L. pendant son interpellation par la police à Aulnay-sous-Bois, le président François Hollande s’est rendu à Aubervilliers ce matin. Voici l’essentiel du discours qu’il a prononcé :

Après plusieurs nuits de heurts, le chef de l’Etat a aussi affirmé qu’il fallait du « respect à l’égard des biens publics » :

Sur le terrain, il n’est pas rare que militants et sympathisants LR nous fassent part de la difficulté pour eux de faire campagne pour François Fillon. 

Christian Estrosi : « Je ne veux pas trahir ma famille politique »

Sur LCI, le maire de Nice, Christian Estrosi, a affirmé a propos de la candidature de François Fillon que c’était au candidat lui-même de décider de se maintenir ou non, précisant qu’il ne voulait pas « trahir » sa famille politique. Il a ensuite ajouté :

Je ne voudrais pas que ce que j’ai fait, ce combat si dur contre l’une des deux Le Pen [M. Estrosi a remporté les élections régionales en PACA face à Marion Maréchal Le Pen], que cela amène (une Le Pen) au pouvoir, simplement parce qu’il y a un trouble dans notre famille politique.

Alain Houpert (LR) : « Il faut changer d’homme »

Le sénateur Les Républicains Alain Houpert a dit ce matin sur LCI a propos de la candidature de François Fillon : « Il faut changer d’homme. Il faut avoir l’honneur de le faire », comme le relate sur son compte Twitter le journaliste François-Xavier Ménage :

Nous publions ici une remarque d’un lecteur du direct politique. Sur France Inter ce matin, Virgine Calmels, première adjointe au maire de Bordeaux Alain Juppé et membre du conseil national de la société civile de François Fillon, a estimé : « Ce qui est important, c’est de ne pas laisser Mme Le Pen aux portes du pouvoir. »

Virginie Calmels : « Ce que je vois, c’est une famille politique qui reste unie »

Invitée de France Inter ce matin, la première adjointe au maire de Bordeaux et membre du conseil national de la société civile de François Fillon, Virginie Calmels, a estimé que les parlementaires réunis lundi soir étaient minoritaires. « Si j’ai bien entendu, on est en train de parler de moins de 15 parlementaires c’est-à-dire moins de 5 % de notre famille politique », a-t-elle dit.

« Hier soir il y avait un autre événement à Bordeaux : le lancement du comité de soutien de François Fillon en Gironde », présidé par Alain Juppé. Preuve, selon elle, que Les Républicains sont « une famille politique qui reste unie, y compris dans l’adversité ».

George Fenech (LR) : « Il est impossible de mener campagne sur le terrain »

Au lendemain d’une réunion entre 17 députés LR inquiets de la tournure que prend la campagne de François Fillon, le député George Fenech a confié au Monde ce matin :

Nous avons tous fait le même constat : il est impossible de mener campagne sur le terrain. Les militants sont démobilisés. Nous voulons alerter le candidat. Il faut une réaction. Il nous a demandé il y a deux semaines de tenir 15 jours, nous y sommes et rien n a évolué.

Nous reconnaissons tous la légitimité que le candidat a tiré de sa victoire à la primaire mais nous ne pouvons pas ignorer que plusieurs éléments imprévisibles se sont produits depuis. C’est pourquoi nous devons faire part à François Fillon de nos plus vives inquiétudes et lui poser la question de savoir ce que nous allons faire maintenant. De savoir quelle est la suite.

Interrogé par Le Monde sur l’éventualité de désigner un remplaçant à M. Fillon, M. Fenech a répondu : « Nous avons une Famille politique très riche en personnalités ».

Des élus LR inquiets de la tournure que prend la campagne de François Fillon

Dix-sept participants, dont Georges Fenech (Rhône), Sebastien Huygues (Nord) et encore Alain Gest, en lien téléphonique avec l’ex-juppeiste Philippe Gosselin se sont réunis lundi soir pour faire le point sur la campagne de François Fillon contrariée par les soupçons d’emplois fictifs dont aurait bénéficié sa famille. Selon nos informations, des inquiétudes se sont exprimés et les députés présents devraient s’adresser au candidat mardi, lors de la réunion hebdomadaire du groupe LR de l’Assemblée. Ils comptent demander l’organisation d’un bureau politique du parti, qui ne s’est pas réuni depuis le mois de novembre. 

Et aujourd’hui nous suivrons, entre autres :

Le déplacement de François Hollande à Aubervilliers sur le thème de la garantie jeunes ;  Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux se rendra lui à Sarcelles pour rencontrer des policiers. Il visitera également, à Villiers-le-Bel, le centre départemental de loisirs jeunes de la police nationale.

Bonjour à toutes et tous ! Bon réveil aux plus matinaux et bienvenue dans ce direct consacré à l’actualité politique du mardi 14 février.