Euro 2016-l’Allemagne en immense favori avant les quarts’

Euro 2016-l'Allemagne en immense favori avant les quarts'

Allemagne : 34 %

Les champions du monde en titre ont dû se frotter les mains de voir sortir coup sur coup la Croatie, l’Espagne puis les Anglais. La concurrence s’amenuise pour la Mannschaft, qui monte en puissance (aucun but encaissé) et fait désormais parler sa force collective, notamment en confisquant le ballon. Deux faiblesses : le poste d’avant-centre, même si Gomez dépanne et que tout le monde semble capable de marquer, et le tableau à venir, avec la redoutable Italie et la France sur le chemin de la finale.

Belgique : 23 %

Deuxièmes au classement FIFA, les Diables rouges font, depuis le début, partie des favoris. L’absence de joueurs importants en défense (Kompany, Engels, Lombaerts, Boyata) a été solutionnée. Critiqués lors de leur préparation et après leur défaite inaugurale contre l’Italie (1-0), les Belges sont depuis montés en puissance. Avec leur solide milieu et leur attaque de feu, ils ont retrouvé leur efficacité contre la Hongrie (4-0). Et ils semblent lancer vers le Stade de France grâce à un tableau dégagé.

Italie : 15 %

L’Italie n’est pas devenue la meilleure équipe du tournoi du jour au lendemain. Mais elle fait peur, parce qu’elle a sorti l’Espagne, bien sûr, mais aussi parce qu’elle présente assez peu de failles : très solide sur le plan défensif, elle est très bien organisée et se montre incisive et efficace dans son jeu de transition. Ses attaquants ne sont pas les meilleurs du tournoi, ce qui peut être handicapant, et le banc est sans doute moins profond que celui des autres favoris. Son tableau est également très dense.

France : 15 %

Elle avance comme elle peut dans cette compétition, mais elle avance. Son potentiel assoupi peut se réveiller et, étant donné le matériel présent sur le banc (Coman, Martial), elle peut espérer croire en son rêve. Son tableau est clément jusqu’aux demi-finales, elle a eu beaucoup de récupération, et elle est chez elle, ce qui va l’aider. Sa grande faiblesse reste sa défense, fragile, toujours recomposée, et capable d’exploser à tout moment, et l’instabilité tactique qui règne au milieu.

Pologne : 5 %

Solides en défense (un but encaissé en 8e), les Polonais sont complets au milieu de terrain avec les hargneux Krychowiak et Blaszczychowski à la récupération. Grosicki et Zielinski vont très vite sur les ailes pour alimenter Milik et Lewandowski. L’avant-centre du Bayern est l’une des grandes déceptions du tournoi car il n’a pas encore marqué. Capable d’entrée très fort dans un match, la sélection d’Adam Nawalka a aussi manqué d’adresse et connu des sauts de concentration dans cet Euro. Un engouement populaire énorme existe autour d’eux.

Portugal : 5 %

Avec le Portugal, l’efficacité prime sur le spectacle. La Seleçao est sortie de sa poule avec trois matchs nuls où elle a souvent eu des difficultés à construire et se créer des occasions. Mais elle ne lâche pas, à l’image du match contre la Hongrie, où elle est revenue trois fois au score. Ou encore lors de son huitième de finale contre la Croatie, où elle a su se recroqueviller avant de mordre. Renato Sanches est capable d’illuminer une rencontre et Cristiano Ronaldo monte en puissance dans cet Euro. Déjà auteur de deux buts et d’une passe décisive, il est l’arme qui peut faire la différence.

Islande : 2 %

Le vent de fraîcheur apporté par la sélection de Lars Lagerback ne doit pas aveugler sur les chances de cette équipe d’aller au bout, c’est-à-dire de battre successivement la France, l’Allemagne ou l’Italie, puis peut-être la Belgique, en finale. Si les Islandais ont réalisé un match formidable face aux Anglais, qui, rappelons-le, n’ont jamais remporté le moindre match à élimination directe (hors tirs au but) dans un Euro, le jeu direct et plein de hargne des Islandais ne suffira pas face aux grandes nations. Problème annexe : ce sont toujours les mêmes qui jouent, le carburant risque de manquer.

Pays de Galles : 1 %

Derniers représentants britanniques, les Gallois réussissent leur baptême dans un Euro grâce une équipe qui joue en bloc et pratique à merveille l’art du contre. La sélection galloise compte aussi sur son buteur Gareth Bale (déjà trois buts) pour faire la différence. Elle est bonne dans le jeu aérien, mais souffre d’un déficit de vitesse en défense et de culture tactique. Cette jeune génération manque aussi d’expérience, et gère difficilement ses fins de match. Le pays de Galles était dans le même groupe que la Belgique lors des éliminatoires (0-0, 1-0). Il a déjà réussi son Euro.

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