Enfant renversé à Roubaix , la remise en liberté du conducteur fait débat

Enfant renversé à Roubaix , la remise en liberté du conducteur fait débat

Après l’annonce de la remise en liberté de l’automobiliste ayant fauché une enfant de 20 mois, avenue des Nations-Unies à Roubaix, nombre de nos lecteurs s’indignent : «
Saoul sans permis et rien Une petite dans le coma même si certes il y a eu un manque de vigilance mérite mieux qu’une garde à vue
», commente Samosab Touama sur notre page Facebook.

«
Ébriété, plus de permis, délit de fuite’ même si la petite a échappé à la vigilance de son père, on ne prend pas la fuite, on reste sur place quand on renverse quelqu’un’ Mais vu son état, logique qu’il ait pris la fuite. Liberé, il ne se présentera sûrement pas à sa convocation ! Un délinquant routier de plus en liberté
», s’indigne Pegii Leduc.

Enquête préliminaire toujours en cours

Rappelons que l’automobiliste n’est pas exempté de ses responsabilités parce qu’il n’a pas été placé en détention provisoire à l’issue de sa garde à vue. Une enquête préliminaire est toujours en cours.

Si les juges ont décidé de sa remise en liberté, c’est tout simplement parce qu’ils ont appliqué la loi. La détention provisoire peut être ordonnée si la personne poursuivie encourt une peine criminelle ou correctionnelle d’une durée égale ou supérieure à trois ans d’emprisonnement. Dans le cas présent, le code de la route stipule que la conduite en état d’ébriété est punie de deux ans d’emprisonnement et 4 500 euros d’amende. Idem pour la conduite malgré une annulation de permis.

Deux ans de prison encourus

Si le recours à la détention provisoire peut aussi être utilisé pour mettre fin à l’infraction ou prévenir son renouvellement, la mesure ne peut être ordonnée que si elle constitue l’unique moyen d’y parvenir.

Dans ce dossier, l’automobiliste ayant renversé la fillette encourt une peine de deux ans de prison et 4 500 euros d’amende pour chacune des infractions commises. Des peines complémentaires peuvent s’y ajouter telles la confiscation du véhicule, l’annulation du permis pendant trois ans, une peine de travail d’intérêt général, une interdiction pendant cinq ans de conduire certains véhicules, ou encore une obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

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