En direct , que retenir du débat de la primaire de la droite Posez vos questions

Alexandre Lemarié : Cette discussion est sur le point de se terminer. Merci à tous pour vos questions ! Et à lundi pour faire l’après-match du premier tour ! 😉 

Alexandre Lemarié : C’est une excellente question, que se posent beaucoup de gens, aussi, chez Les Républicains. Dans son entourage, on estime que si Sarkozy ne se qualifie pas au second tour, il jouera le jeu du rassemblement avec le vainqueur. « Même si on fait toujours campagne pour gagner, je n’ai aucun doute sur le fait que Nicolas Sarkozy soutiendra un autre candidat si ce n’est pas lui qui l’emporte », assure Gérald Darmanin, son coordinateur de campagne. 

Par ailleurs, il est hors de question qu’il revienne à la tête du parti s’il est éliminé.

Alexandre Lemarié : Fillon dispose de près de 70 parlementaires le soutenant, dont le président du Sénat, Gérard Larcher, le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, l’ex-président de l’Assemblée, Bernard Accoyer, ou les députés Serge Grouard, Isabelle Le Callennec… Sans compter ses deux porte-parole, les députés Jérôme Chartier et Valérie Boyer. Mais M. Fillon a perdu plusieurs de ses principaux lieutenants ces dernières années, comme Valérie Pécresse, Eric Ciotti ou Eric Woerth. 

Alexandre Lemarié : Bonjour à tous. Nous allons revenir ensemble sur les enseignements du troisième débat télévisé de la primaire à droite, qui a eu lieu hier. N’hésitez pas à me poser des questions ! 

Posez vos questions !

Notre journaliste Alexandre Lemarié répond à vos questions dans quelques minutes sur les enseignements à tirer de ce troisième débat, à deux jours du premier tour de la primaire de la droite.

Posez-lui toutes vos questions !

Le direct avec Françoise Fressoz sur notre page Facebook est désormais terminé, merci de l’avoir suivi et d’avoir posé vos questions.

Des consignes de vote pour le second tour

François Fillon, en nette progression dans les sondages, a indiqué aujourd’hui sur BFM-TV et RMC que s’il n’était pas qualifié dimanche pour le second tour, il donnerait « une consigne de vote », « sans enthousiasme ».

Oui, bien sûr je donnerai une consigne de vote (…). Il n’y a aucun programme [chez ses concurrents] qui soit de nature de mon point de vue à sortir la France des difficultés. C’est pour ça que je suis candidat (…). Donc je le ferai sans enthousiasme, mais je le ferai.

Sur France Info, Alain Juppé, favori de longue date mais qui perd du terrain dans les derniers sondages, a réagi à ces propos : « Moi aussi. C’est bien naturel. Tout le monde fera ça, bien entendu. »

Rappel pour ceux qui prendraient le live en cours ! Trois rendez-vous à ne pas manquer aujourd’hui, dans ce direct consacré à la primaire de la droite, à J-2 du premier tour :

A 10 heures, notre éditorialiste Françoise Fressoz répondra à vos questions sur le troisième débat entre les candidats, en direct sur la page Facebook du Monde Politique.A 11 heures, ce sera ensuite au tour de notre journaliste Alexandre Lemarié, chargé du suivi de la droite et du centre, de venir répondre à vos questions en tchat dans ce direct politiqueA 15 heures, nous recevrons Thierry Solère, président de la commission d’organisation de la primaire, pour un chat avec vous. L’occasion de lui poser toutes vos questions sur l’organisation de la primaire.

Petite interlude au milieu de la primaire de la droite pour aller faire un tour du côté d’Emmanuel Macron, invité ce matin d’Europe 1 :

Le désormais candidat à la présidentielle a refusé de donner la liste des donateurs de sa campagne, alors que Benoît Hamon candidat à la primaire organisée par le PS  l’avait mis au défi, la veille, de le faire pour prouver qu’il était bien « hors système ». « Un ancien ministre devrait savoir qu’il faut respecter la loi (…). La loi, parce qu’elle protège l’intimité, elle m’empêche de vous donner les noms de celles et ceux qui ont donné », a-t-il affirmé sur Europe 1.  Souvent présenté comme un « traître » du hollandisme, Macron a néanmoins indiqué conserver un lien affectif fort avec François Hollande. M. Macron s’est toutefois refusé à conseiller à l’antenne le chef de l’Etat sur sa possible candidature.

Fillon et Juppé circonspects sur la question posée à Sarkozy sur Takieddine

Nicolas Sarkozy s’est indigné jeudi soir d’une question du journaliste David Pujadas sur les déclarations à Mediapart, puis devant la justice, de l’intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine qui assure avoir remis des valises d’espèces à M. Sarkozy et son camp avant la présidentielle de 2007, sans toutefois prouver que l’argent était destiné au financement de la campagne.

La question « est légitime dans la mesure où c’est l’actualité. Mais je trouve que la manière dont ça a été fait, le moment où cette question a été posée, étaient inappropriés », a réagi François Fillon ce matin sur RMC et BFM-TV. L’ancien premier ministre avait été le premier, fin août, à décocher une flèche sur le terrain des affaires, lançant : « qui imagine le général de Gaulle mis en examen  » De son côté, Alain Juppé a estimé sur France Info que les journalistes étaient « libres de poser les questions qu’ils veulent poser. Cela dit, c’est vrai qu’il est un peu scandaleux de voir ressurgir régulièrement ces accusations. Et chaque fois que je lis un article sur le sujet, quelle est la conclusion Pas de preuve. Voilà. Donc je pense qu’en permanence agiter ceci sans preuve est assez contestable ». M. Apathie l’a ensuite interrogé sur le moment où l’on entend la voix d’un candidat qu’on imagine être celle d’Alain Juppé   dire « C’est pas vrai », au moment où M. Pujadas interroge M.Sarkozy sur les révélations de Takieddine. « Je n’ai pas le souvenir de l’avoir dit », a trépondu M. Juppé.

Environnement, éducation, fonctionnaires : Les Décodeurs ont fait le tour d’horizon des contre-vérités énoncées par les candidats lors du troisième débat de la primaire à droite

Invitée de LCI ce matin, la candidate à la primaire de la droite Nathalie Kosciusko-Morizet a estimé que le débat d’hier soir « partait dans tous les sens ».

J’ai trouvé que c’était difficile d’être convaincant dans un débat où on changeait de sujet tout le temps. On se battait pour pouvoir avoir la parole. Parfois les sujets étaient zappés, parfois on restait trop longtemps dessus. J’ai trouvé que c’était compliqué.

Climat tendu entre candidats de la droite et journalistes

Questions jugées « indignes », agacement sur le temps de parole : le troisième débat rassemblant les sept candidats à la primaire a aussi été marqué par de vifs échanges… avec les modérateurs présents sur le plateau.

Un avant-dernier débat sans relief

Pour cet ultime débat télévisé avant le premier tour de la primaire à droite, ils pouvaient encore tenter un coup. A vingt-quatre heures de la fin de la campagne officielle, la vitrine offerte par le service public leur permettait de renverser une dernière fois la table grâce à une proposition surprise ou une attaque frontale contre un concurrent. Il n’en a rien été.

Pendant de très longues minutes, chacun est resté dans son couloir, s’efforçant de répondre aux nombreux sujets proposés par les journalistes. Pendant deux heures, peu d’échanges donc, pas de franches interpellations non plus. Comme si chacun des trois favoris se montrait plus attaché à défendre son propre projet qu’à déconstruire celui des autres.

Retrouvez l’analyse complète de nos journalistes chargés du suivi de la droite et du centre :

Invité de RTL ce matin, le vice-président du Front national, Florian Philippot, a conseillé aux électeurs du FN « de ne pas aller voter à la primaire [de la droite] dimanche »

Ce matin, on garde une oreille sur les matinales, dont plusieurs des candidats à la primaire de la droite sont les invités : Jean-Frédéric Poisson à Sud Radio-Public Sénat, Jean-François Copé à Radio Classique, François Fillon à RMC BFM-TV, Nathalie Koscuisco-Morizet à LCI et Alain Juppé sur France Info.

Martinique, Guadeloupe, Corse : Poisson se trompe sur des notions géographiques élémentaires

Le candidat à la primaire de la droite Jean-Frédéric Poisson a butté sur des questions géographiques lors du troisième débat. Il a dans un premier temps distingué la France de la Martinique et de la Guadeloupe, suscitant une pique de Nathalie Kosciusko-Morizet. Il a ensuite évoqué le département Corse, tandis que d’autres candidats s’amusent de cette erreur et soulignent que l’île est scindée en deux départements.

Sarkozy élude la question sur les révélations de Ziad Takieddine

Interrogé sur les révélations de Ziad Takieddine, qui a affirmé lui avoir remis en main propre une valise d’argent liquide en provenance Libye à l’ex-président en 2007, Nicolas Sarkozy a éludé :

Quelle indignité. Nous sommes sur le service public vous n’avez pas honte de donner écho à un homme qui a fait de la prison, qui a été condamné à d’innombrables reprises pour diffamation. Ce n’est pas l’idée que je me fais du service public.

Vous n’avez pas suivi le troisième débat entre les candidats à la primaire de la droite Pas d’inquiétude : vous n’avez pas raté un grand moment de politique… Ce débat était pour le moins sans relief.

Thématiques abordées : l’élection de Donald Trump et ses conséquences en France, la situation en Syrie, l’école, la fonction publique ou encore le RSA et les allocations. On vous a concocté un résumé de ce qui s’est dit ici :

Lendemain de débat, dernier jour de campagne pour les candidats à la primaire de la droite et J-2 avant le premier tour… Aujourd’hui, nous consacrerons une grande partie de ce direct à la primaire. Avec trois rendez-vous à ne pas manquer :

A 10 h 30 ou 11 heures, ce sera ensuite au tour de notre journaliste Alexandre Lemarié, chargé du suivi de la droite et du centre, de venir répondre à vos questions en chat dans ce direct politiqueA 15 heures, nous recevrons Thierry Solère, président de la commission d’organisation de la primaire, pour un chat avec vous. L’occasion de lui poser toutes vos questions sur l’organisation de la primaire.

Avant d’entamer cette nouvelle journée consacrée au dernier jour de campagne pour les candidats à la primaire de la droite, petit coup d »il dans le rétroviseur. Voici ce qui a marqué l’actualité de jeudi :

Bonjour et bienvenue aux plus matinaux dans cette nouvelle journée de direct consacrée à l’actualité politique !