En direct , l’auteur de la tuerie d’Orlando avait été interrogé deux fois par le FBI
L’auteur présumé de la tuerie survenue dans une boîte de nuit d’Orlando, en Floride, a fait l’objet en 2007 et en 2013 d’examens et de vérifications de ses antécédents de la part de son employeur l’entreprise de sécurité G4S. Ces derniers n’avaient rien révélé de préoccupant dans le comportement d’Omar Mateen. Il avait rejoint la compagnie, il y a neuf ans.
G4S a appris en 2013 qu’Omar Mateen avait été interrogé par le FBI, mais que les recherches de la police fédérale américaine étaient alors terminées, précise un communiqué de l’entreprise. Celle-ci n’avait connaissance d’aucun lien présumé entre l’homme et des activités terroristes, ni de la moindre enquête supplémentaire de la part de la police fédérale.
Après Obama, des réactions de Trump ou de Clinton (voir même Sanders)’ Et quels sont les réactions des médias outre-atlantiques (contrôle des armes, islam radical au États-Unis d’Amérique, etc…) MerciTOMà 4:27
Donald Trump, Hillary Clinton et Bernie Sanders ont réagi à la tuerie d’Orlando :
Le candidat républicain a dénoncé une« sale fusillade à Orlando ». Sur Twitter, il a expliqué « prier pour les victimes et leurs familles », avant de s’interroger : « Quand cela va-t-il s’arrêter Quand nous montrerons-nous fort, intelligents et vigilants. » Et d’ajouter :
« J’apprécie les félicitations pour avoir eu raison sur le terrorisme islamiste radical, je ne veux pas de félicitations, je veux de la fermeté et de la vigilance. Nous devons être intelligents ! »
De son côté, la démocrate a elle aussi réagi sur Twitter :
« Réveillée avec les bouleversantes nouvelles de Floride. (…) Mes pensées sont avec ceux qui sont touchés par cet acte tragique. »Son adversaire malheureux dans la course à l’investiture, Bernie Sanders a dénoncé une tuerie « horrible ». Le sénateur du Vermont s’est par ailleurs déclaré favorable à un meilleur contrôle des armes à feu dans le pays : »Je crois que dans ce pays, nous ne devrions pas vendre des armes automatiques conçues pour tuer les gens. Nous devons par ailleurs faire tout ce qui est en notre pouvoir pour s’assurer que les armes ne tombent pas entre les mains de personnes qui ne devraient pas les avoir – les criminels ou les individus atteints de troubles mentaux. »
Concernant l’arrestation d’un homme à Los Angeles :
La chef de la police de Santa Monica vient d’annoncé qu’elle avait fait une erreur en rapportant que l’homme lourdement armé qui a été interpellé dans la matinée de dimanche dans cette localité de l’ouest de Los Angeles était là pour « faire des dégâts » lors de la Gay Pride. Jacqueline Seabrooks a précisé que le jeune homme de 20 ans, aurait seulement expliqué aux agents de police qu’il venait assister à l’événement, sans détailler outre mesure ses intentions.
Omar Mateen, à l’origine de la mort d’au moins 50 personnes dans une boîte de nuit LGBT en Floride, avait éveillé à deux reprises les soupçons des autorités fédérales, en 2013 puis en 2014.
Sur les liens entre Omar Mateen et l’Etat islamique
Quelques heures après la fusillade, le groupe Etat Islamique a revendiqué la responsabilité de la tuerie d’Orlando. Peu avant de passer à l’action, Omar Mateen avait appelé le numéro des urgences de la police, le 911, en annonçant qu’il avait prêté allégeance au chef de l’EI. Mais rien n’indique à ce stade de l’enquête, d’après plusieurs responsables fédéraux, que l’homme ait été entraîné ou directement mandaté par l’organisation islamiste, ni qu’il ait eu un contact direct avec un de ses membres.
Pour rappel, le couple radicalisé d’origine pakistanaise, qui avait tué 14 personnes à San Bernardino en Californie, en décembre, avait également prêté allégeance à l’EI. Jusqu’à ce jour, les enquêteurs doutent qu’il y ait eu un quelconque contact avec l’organisation.
La ville d’Orlando a ouvert un blog sur lequel elle commence à publier le nom des victimes de la fusillade d’hier soir. Pour l’instant, seulement sept noms y sont inscrits mais les services de la mairie assurent que le post sera tenu à jour au fur après avoir contacté les familles des victimes.
La police d’Orlando met en garde contre les bilans erronés de la fusillade. On dénombre toujours 50 morts.
Le Washington Post a réactualisé sa carte des tueries de masses depuis novembre 2014 (lors desquelles au moins trois personnes ont été tuées). En rouge, celles liées à l’islam radical.
Avez vous des correspondants du journal « Le Monde » sur place m&aà 12 juin à 22 h 46
Notre correspondant à Washington, Gilles Paris, est actuellement à Orlando.
Est-il possible que le groupe EI (compte tenu de l’apparente superficialité du communiqué de presse) n’était pas du tout au courant de la préparation de cette tuerie, mais a profité du fait que le tueur se soit revendiqué du groupe EI pour se « l’approprier » kjrà 0:08
Cette question de la revendication va être traitée par nos journalistes dans les prochains jours. C’est effectivement une des hypothèses avancées.
Une autre attaque visant des homosexuels évitée à Los Angeles :Quelques heures après la fusillade d’Orlando en Floride, un homme transportant un arsenal d’armes et d’explosifs a été arrêté à Santa Monica, à proximité de Los Angeles. La métropole californienne accueillait ce même jour sa Gay Pride à quelques kilomètres de là.
James Howell, 20 ans et originaire de l’Indiana dans le nord du pays, a confié à un agent lors de son interpellation « qu’il voulait causer des dégâts » pendant cet événement, a affirmé la chef de police de Santa Monica, Jacqueline Seabrooks, sur Twitter. Aucune connexion directe avec la tuerie d’Orlando n’a été établie, a-t-elle ajouté.
Le reportage de notre envoyé spécial à Orlando :
Le candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton annonce le report de son meeting commun avec Barack Obama, prévu mercredi 15 juin à Green Bay (Wisconsin), en raison de l’attentat d’Orlando.
Notre correspondant Gilles Paris est à Orlando :
Voilà quelques liens vers nos contenus de synthèse sur la tuerie d’Orlando :
La ville d’Orlando met à jour sur son site-web une liste de victimes confirmées, après avoir prévenu leurs proches.
Le FBI confirme aussi les informations de presse selon lesquelles Omar Mateen a appelé le numéro d’urgence 911 pour revendiquer son allégeance à l’organisation Etat islamique, avant d’être abattu par les forces spéciales dans la boîte de nuit d’Orlando.
Omar Mateen est entré dans le viseur du FBI en 2013, après des déclarations enflammées rapportées par ses collègues de travail eurent laissé suspecter de possibles liens terroristes. La FBI a alors enquêté en profondeur, en interrogeant des témoins, en procédant à de la surveillance physique, en vérifiant ses antécédents et en l’interrogeant deux fois.Mateen a capté à nouveau l’attention de la police fédérale en 2014 en raison de liens possibles avec Moner Mohammad Abu Salha, le premier kamikaze de nationalité américaine en Syrie, qui avait grandi lui aussi en Floride avant de rejoindre le Front Al-Nosra, proche d’Al-Qaida. A l’issue d’un nouvel interrogatoire, « nous avons déterminé que le contact était minimal et ne constituait pas une relation substantielle ou une menace à l’époque », a expliqué dimanche le FBI.
Omar Mateen a été interrogé à deux reprises par le FBI lors de ces enquêtes. Malgré tout, il a pu se procurer la semaine dernière deux armes (une arme de poing et un fusil), selon l’ATF, l’agence fédérale chargée de la lutte contre le trafic des armes à feu.