Deux à trois cents migrants morts dans le naufrage d’un navire en Méditerranée

Des victimes en majorité somaliennes

Le ministre somalien de l’information, Mohamed Abdi Hayir, a indiqué à Reuters que le navire avait sans doute à son bord 500 personnes, dont 200 à 300 Somaliens. «
La majeure partie de ceux-ci sont morts.
» Les migrants venaient de Somalie, d’Éthiopie ou d’Érythrée. Ils avaient embarqué en Égypte, et espéraient rejoindre l’Italie, à bord d’une embarcation clandestine.

Des circonstances incertaines

Un peu plus tôt ce lundi, le président italien, Sergio Mattarella, avait indiqué que plusieurs centaines de personnes avaient péri en Méditerranée. Pas plus que le gouvernement somalien, il n’avait pas pu donner de précisions sur les circonstances du drame, ni sur sa localisation précise. Même Izabella Cooper, la porte-parole de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex, n’a pu fournir aucune information sur le sujet.

Un an après le naufrage le plus meurtrier

En marge d’une réunion au Luxembourg, le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni a déclaré que «
ce qui est certain est que nous sommes en présence d’une nouvelle tragédie en Méditerranée, exactement un an après celle que nous avons eue dans les eaux libyennes
».

Il fait référence au naufrage le plus meurtrier en Méditerranée depuis des décennies, où 800 migrants s’étaient noyés au large des côtes libyennes. Leur bateau de pêche et un navire marchand qui tentait de leur porter secours étaient entrés en collision.