Des tirs de kalachnikov dans le centre de Lille ce lundi matin (VIDÉO)

Des tirs de kalachnikov dans le centre de Lille ce lundi matin (VIDÉO)

«
Vous savez ce qu’il s’est passé
» Ce lundi matin, sur le parking du Match, la question est sur toutes les lèvres. Juste derrière, une partie de la rue du Faisan est bouclée par des hommes de la police. Tôt ce matin, des tirs de kalachnikov ont été tirés. Les vitres explosées d’une voiture stationnée dans la rue témoignent de l’impact des balles. «
J’ai entendu 3 ou 4 détonations
», témoigne une habitante de la rue. «
Bien plus
», enchérit un autre. Au total, près de 15 douilles ont été retrouvées.

Il est 7 heures, les derniers fêtards quittent la boîte de nuit Le Network. La friterie ambulante, garée à proximité du supermarché, ravit les estomacs de ces noctambules. C’est à cet endroit qu’une dispute éclate entre deux groupes d’individus. L’un d’eux quitte les lieux en menaçant de «
transformer la friterie en passoire
», selon nos informations. Quelques minutes plus tard, les individus reviennent à bord d’un véhicule pour mettre leur menace à exécution.

Un blessé emmené au CHR

Ils sont deux, le passager sort une arme automatique de type kalachnikov, selon la police judiciaire, et tire en direction du groupe, avant de prendre la fuite. Un individu est blessé à l’épaule. Il sera conduit par un ami au CHR. La victime est un Lillois qui a entre 35 et 40 ans. Une autre personne a, elle, était légèrement blessée par des éclats de verre.

Une personne en garde à vue

Plusieurs témoins ont été auditionnés. Selon nos informations, un Lillois serait placé en garde à vue depuis la fin de la matinée. L’enquête est en cours «
nous ne sommes pas dans une affaire de règlement de compte sous fond de trafic de
stupéfiants
», précise la PJ.

La violence de la scène aurait pu faire craindre un bilan plus lourd. À cette heure matinale, les premiers Lillois se mettent en marche pour leur semaine de travail. La rue du Faisan, parallèle à la rue Solférino, est en plein c’ur de ville. Presque un miracle. «
Normalement je me rends au travail vers 6 h 45, mais aujourd’hui je suis arrivée à 7 h 30
», témoigne une commerçante de la rue, consciente d’avoir échappé de peu à la fusillade.

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