Des photos pour tout comprendre sur le chantier de l’échangeur A2-A23

Des photos pour tout comprendre sur le chantier de l'échangeur A2-A23

1. La bretelle d’accès prend forme

Le premier chantier visible de l’échangeur, c’est la station Total. Le parking poids lourd est actuellement fermé pour permettre la construction du futur parking dédié aux camions.

À la sortie de la station, un giratoire a été mis en service, quasiment en totalité. On y circule mieux depuis son passage à deux voies, mi-mai. Demain, il permettra aux clients de la station de la quitter (ils ne la quitteront plus directement comme aujourd’hui) et au poids lourd (très nombreux à fréquenter cette aire) de quitter leur parking par une voie qui leur sera réservée. Colas est en train de construire la future voie d’insertion en direction de l’A23 qui se dessine sur le côté du futur parking poids lourd. Les maîtres d »uvre et d’ouvrage du chantier espèrent une mise en circulation de cette zone pour la mi-juillet. Tout ne sera cependant terminé.

Dans un premier temps, la bretelle d’accès sera courte ce qui pourra surprendre les automobilistes. Elle sera en configuration normale lors de la mise en service de l’échangeur, en novembre.

2. L’A23 à deux voies pour arriver sur l’A2

Sur la droite de l’A2 quand on se dirige vers Bruxelles, deux bassins sont en train de sortir de terre : l’un avant le pont de l’A23 ; l’autre, juste après. Trois autres étaient sortis de terre de l’autre côté de l’autoroute en 2013. C’est la construction de ces bassins qui contraint un peu la circulation en ce moment sur l’A2. Ça devrait aller mieux à partir de fin août. Un gros chantier a eu lieu de nuit, en toute discrétion. Et pourtant. Une immense canalisation (un homme peut s’y tenir à genou) a été passée sous l’A2. Le raccordement entre cette canalisation et les bassins se fera à la fin de l’été.

Pour l’instant, pas de travaux sur l’A23 qui descend sur l’A2 entre ces deux bassins. Mais, demain, lors de la mise en service, les conducteurs vont trouver du changement. La bretelle, aujourd’hui à une voie, va passer à deux voies.

3. Des bassins pour ne pas polluer

En plus des cinq bassins de rétention des eaux, un bassin de stockage des boues en béton est en train d’être construit. Il va permettre de traiter les boues des bassins et de rejeter une eau encore plus propre dans l’étang du Vignoble. Dans les bassins, des filtres vont en effet permettre de piéger la pollution. Lors de la construction des trois premiers bassins, le chemin de la Grande-Dame avait été réaménagé mais ce n’est pas satisfaisant.

Du coup, cet été, le chemin sera une nouvelle fois réaménagé. Vincent Rousseau, responsable des opérations pour la DREAL, le maître d »uvre, estime la durée du chantier à dix jours. Ces travaux sont prévus à la fin de l’été mais ne sont pas prioritaires. Ils se feront donc quand des équipes seront disponibles, la construction de cet échangeur étant une véritable opération à tiroirs (il faut finir ici pour commencer là-bas) et les ouvriers étant sur tous les fronts pour la mise en circulation en novembre.

4. Un nouvel accès à Leroy Merlin et une voie d’insertion sur l’A23

Une nouvelle voirie est en train de voir le jour à la sortie de l’A2 en direction de l’A23. L’accès jusqu’à la zone commerciale va en effet changer. La voie d’accès sera un plus tortueuse qu’aujourd’hui et l’arrivée sur le giratoire de la zone se fera bien avant, pour plus de sécurité. Dans un premier temps, une bretelle provisoire sera construite. En juillet, elle devrait être en service. Le temps que l’actuel accès à l’A23 par la rue Jean-Jaurès soit déconstruit et que la nouvelle voirie soit érigée à la place.

Dans le même temps, l’accès de l’échangeur à l’A23 est aussi en train de se construire mais les travaux n’en sont pour l’heure qu’au terrassement. Il va en effet falloir prolonger la descente du viaduc sur l’A23 et prévoir une longue voie d’insertion.

Dans un premier temps, en novembre, cette voie d’insertion sera courte. De novembre à mars, elle sera prolongée. En mars, les conducteurs circuleront sur une voirie définitive. Ça sera la fin de long kilomètres de détours pour rejoindre l’A23. Et beaucoup moins de poids lourds avenue Jean-Jaurès, à La Sentinelle.

Des photos aériennes

Ces clichés que nous a transmis la DREAL datent de fin février. Mais ils donnent une idée de l’état d’avancement du chantier dans sa globalité.

Du viaduc, un panorama sur le Valenciennois

Le viaduc de l’échangeur A2-A23, avec sa silhouette filiforme, a changé le paysage routier du Valenciennois. Mais il va falloir encore attendre quelques mois pour y circuler. Jeudi, j’ai eu le privilège de circuler en voiture sur le viaduc et ce vendredi, d’y marcher sur quelques mètres et d’admirer le panorama.

La pente pour y monter est assez impressionnante même si nous ne sommes pas encore en configuration de circulation normale. La route à une seule voie (plus une bande d’arrêt d’urgence) est aussi en dévers. Voilà pourquoi demain, la circulation y sera limitée à 50 km/h. Je ne peux vous dire ce que l’on voit quand on est conducteur. Mais, du siège passager, le regard est accroché par l’A2 et son trafic soutenu, par l’usine LME, puis par l’étang du Vignoble qui se dessinait hier dans la brume. Au loin, on voit les différents clochers de Valenciennes et notamment les deux plus reconnaissables : ceux de la basilique et de l’église Saint-Michel. Demain, sûre que les conducteurs lèveront le pied (dans les premiers temps) pour admirer le paysage.

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