Dentelle de Calais , l’audience pour la reprise de Codentel reportée d’une semaine

Dentelle de Calais , l'audience pour la reprise de Codentel reportée d'une semaine

« C’est délirant. En demandant plus de temps, on joue la surenchère
», regrette Isabelle Ravisse, responsable commerciale chez Codentel. Elle soutient, comme le syndicat CGT, l’offre de reprise du groupe Holesco, maison mère de Sophie Hallette. Ce délai, décidé par le tribunal de commerce, signifie la possibilité pour les trois candidats de revoir leur proposition de reprise. «
Je suis tombé de ma chaise quand j’ai appris la nouvelle du report. Je me demande qui veut jouer avec nos nerfs
», s’enquiert Romain Lescroart, PDG de Holesco.

Par ailleurs, ce lundi, l’Union des industries textiles (UIT), organisation professionnelle représentant la filière textile régionale, a indiqué dans un communiqué qu’elle soutient «
tout projet de reprise de Codentel qui permettra de maintenir le savoir-faire de la dentelle Calais-Caudry en France par des entreprises françaises pour une dentelle 100 % made in France
». Une manière pour l’UIT d’afficher publiquement sa préférence pour les offres de Caudry et Calais sur celle du candidat chinois Yongshen.

Les trois offres de reprise

Lundi, le dentellier caudrésien Holesco a déposé une nouvelle offre à l’administrateur judiciaire, améliorée : 36 emplois seraient sauvegardés (sur 45) et les actifs repris à hauteur de 70 000 . En terme d’emplois, ce dernier a décidé de s’aligner sur l’offre de Franck Duhamel (lire plus loin).

L’offre chinoise, du groupe Yongshen, désormais propriétaire de Desseilles, proposerait de garder entre 22 et 27 personnes, deux métiers leavers et 5 000 pour les actifs.

Enfin, Franck Duhamel, actuel responsable, actionnaire principal et gérant de Codentel depuis février 2015 propose de sauvegarder 36 emplois grâce à un partenariat avec un industriel nordiste Cousin Biotech et l’aide de deux actionnaires.

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