Debuchy by Toulet-Stella , le match des baby-foots nordistes

Debuchy by Toulet-Stella , le match des baby-foots nordistes

> Debuchy by Toulet joue sur le terrain des grands

C’est au XIXe siècle que Louis Toulet crée un département billard au sein de son usine de meubles. Du mobilier au baby-foot en passant par le billard, un coup à trois bandes.

L’histoire : le match a débuté il y a deux ans. Toulet, entreprise centenaire, championne de billard, s’associait avec le footballeur Mathieu Debuchy pour lancer une gamme de baby-foots, Debuchy by Toulet. Coup d’envoi gagnant. Le baby-foot représente 1 M’ de chiffre d’affaires quand le billard réalise 3 M’.

L’équipe : une équipe de huit personnes travaille à la fabrication d’environ 400 baby-foots par an (ils sont 25 dans la division billard pour 700 exemplaires chaque année). Il faut compter 20 à 50 heures de travail pour produire un exemplaire de baby-foot.

L’esprit : pour dribbler la concurrence, Debuchy by Toulet a voulu élever le niveau du jeu. Positionnement haut de gamme pour une stratégie offensive. Blanc laqué pour Miami. Doré à l’or fin pour Dubaï. « Nous proposons des baby-foots design, ou alors carrément vintage. Nous travaillons aussi sur mesure en retapant des baby-foots anciens des années 30 aux années 60. Nous répondons aussi à des commandes particulières
», explique Marc-Alain Deledalle, qui dirige l’entreprise Toulet.

La compétition : côté ventes, la partie se joue sur le terrain mondial : la moitié du chiffre d’affaires de Toulet est réalisée à l’international. États-Unis, Russie, Dubaï… Partout. Et l’Euro 2016 a intensifié les préparations de commandes. Physique. « Les ventes de mai-juin devraient représenter un tiers du chiffre d’affaires. Les carnets de commandes sont pleins à craquer. Il faudrait l’Euro en France tous les ans ! »

http://debuchybytoulet.com/
-http://www.billard-toulet.com/

> Stella : l’explosion du baby des copains

Nicolas Chantry a fait carrière dans le marketing chez Boulanger avant de reprendre l’entreprise il y a deux ans avec autant de bonheur que d’intuition. La gagne !

L’histoire : Auguste Sarrault, premier président de la confédération française de l’automatique, imagine son tout premier baby-foot en 1928. Sa fille s’appelait Stella, un nom prédestiné pour la future marque mythique en rouge et jaune qui inspira des générations de joueurs dans les bistrots du nord de Paris où elle reste largement leader.

L’équipe : les 1 200 baby-foots annuels sont fabriqués par cinq menuisiers du petit atelier de Tourcoing, avec l’aide de deux stagiaires. Actuellement, Stella fait travailler une petite dizaine de personnes et prévoit d’embaucher un apprenti cet été.

L’esprit : des babys entre 950 et 3 500 euros en moyenne gamme vintage garantie deux générations (pour 50 ans). C’est le baby des cafés, 40 000 aujourd’hui contre 220 000 encore dans les années soixante, l’âge d’or de Stella qui a aussi son modèle haut de gamme avec le « champion » en alu brossé pour les grands hôtels (Royal Monceau à Paris, etc.). Deux mots d’ordre : la nostalgie et les copains avec un design à l’ancienne au service de l’authenticité.

La compétition : l’activité explose depuis le début de l’année (+ 35 %), le chiffre d’affaires flambe (+ 30 à 40 %, à 1 M’) sur la cible du marché français. L’Euro génère 10 % d’activité supplémentaire et Stella travaille avec Toulet pour voyager aux états-Unis. On a d’abord affaire à une marque mythique. Les Américains apprécieront.

http://stella-loisirs.com/fr/

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