Courcelles-les-Lens , un homme retrouvé mort à son domicile plusieurs jours après son décès

Bernard Cardon, adjoint au maire, s’est une première fois rendu sur place dans la matinée de mercredi puis y est retourné en début d’après-midi. Les volets de la modeste demeure, située dans une rue paisible, au pied du terril Métaleurop étant toujours clos, l’élu a alors fait le tour de la bâtisse «
car il avait l’habitude de bricoler dans son jardin
». Mais le courrier débordant de la boîte aux lettres dont le plus vieux date du 14 avril – et le témoignage des voisins qui ne l’avaient pas vu depuis vendredi ont conforté un peu plus ses soupçons.À leur arrivée, les pompiers d’Hénin-Beaumont n’ont pu que constater le décès de cet homme, âgé d’une soixantaine d’années. Il aurait été retrouvé gisant à côté de son canapé. L’habitation étant close de l’intérieur et ne présentant aucun signe d’effraction, il serait, de toute évidence, décédé de mort naturelle. Était-il malade ou a-t-il succombé à un arrêt cardiaque Pour l’heure, impossible de le savoir.

Ce mercredi après-midi, les services de la mairie tentaient de joindre des membres de sa famille. Car s’il vivait seul et n’avait vraisemblablement pas de descendants, des frères et s’urs résident dans des communes voisines, du côté de Dourges et de Leforest. Tout ce qu’on sait de cet homme discret, c’est qu’il travaillait autrefois à Métaleurop, en temps que chimiste.

Un nouveau drame de la solitude à Courcelles, deux mois après la découverte du corps d’un quinquagénaire dans un logement muré de la rue Séraphin-Cordier, qui était autrefois la maison de son enfance et qu’il avait l’habitude de squatter’