Clinton et Trump testés sur leurs capacités de  commandant en chef 

Clinton et Trump testés sur leurs capacités de  commandant en chef 

M. Trump avait indiqué quelques heures plus tôt qu’il demanderait au commandement de l’armée américaine un plan de lutte contre l’organisation djihadiste dans les trente jours de son arrivée à la Maison Blanche et avait promis une forte hausse du budget de la défense. Sur le plateau de NBC, il a assuré une nouvelle fois, contre toute évidence, qu’il avait toujours été opposé à l’invasion de l’Irak et laissé entendre qu’il serait prêt à remanier l’armée. Le magnat de l’immobilier, interrogé sur ses relations avec le président russe Vladimir Poutine, a loué son « grand contrôle sur son pays », citant à l’appui sa cote de popularité. Il a ajouté que si ce dernier « dit des choses agréables sur moi, je vais dire des choses agréables sur lui », assurant que cela n’influencerait pas ses décisions.

« Cela montre comment on s’est bien débrouillé »

Donald Trump a pris un curieux exemple pour attester de sa capacité à exercer les fonctions de commandant en chef, mercredi 7 septembre, sur NBC. Il a en effet cité la démission intervenue dans la journée du ministre mexicain qui avait plaidé auprès du président Enrique Pena Nieto pour qu’il invite les deux principaux candidats à l’élection présidentielle américaine. M. Trump avait effectué le 31 août un déplacement dont le bilan a été écorné par les comptes rendus divergents faits par les deux hommes du contenu de leurs discussions. Son adversaire démocrate, Hillary Clinton, a exclu de répondre favorablement à la même invitation.

Le sénateur républicain Bob Corker (Tennessee), président de la prestigieuse commission des affaires étrangères du Sénat, s’est efforcé mercredi de ne pas répondre aux questions répétées posées par les journalistes de la chaîne MSNBC sur le fait de savoir si Donald Trump était selon lui prêt à exercer les fonctions de commandant en chef’

55 %

Donald Trump dispose d’une large avance sur Hillary Clinton auprès des militaires et des anciens combattants selon un sondage publié par NBC, mercredi. M. Trump recueille 55 % des intentions de vote contre 36 % pour sa rivale. Cette avance est cependant relative. En octobre 2012, le candidat républicain Mitt Romney, aussi dépourvu d’expérience militaire que M. Trump, comptait en effet 40 points d’avance sur son adversaire démocrate, le président sortant Barack Obama, auprès du même électorat.

Un sondage de CNN publié mercredi montre que les propositions du candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, ne sont soutenues que par une minorité d’Américains. Elles divisent l’électorat républicain, même s’il approuve massivement le projet de construction d’un « mur » sur la frontière avec le Mexique. Ce sondage de CNN a fait l’objet de critiques parce qu’il reposait sur une proportion plus élevée que d’ordinaire d’électeurs blancs non diplômés. Cet électorat est le plus favorable au candidat républicain.

La candidate du Parti vert à la présidentielle américaine inscrit à la peinture « J’approuve ce message » sur un engin de chantier, mardi 6 septembre, à Morton, Dakota du Nord. Pour cette action, lors d’un rassemblement contre la construction d’un oléoduc, Jill Stein fait l’objet depuis mercredi d’un mandat d’arrêt.

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Le candidat indépendant Evan McMullin qui se présente comme un conservateur opposé au candidat républicain Donald Trump a un souci. Il s’est enregistré sur les listes électorales de plusieurs Etats avec un candidat à la vice-présidence qu’il espérait remplacer par un « vrai » candidat après une désignation officielle. Mais selon le site Politico, mercredi, M. McMullin risque d’être légalement obligé de conserver ce candidat’ Un homme que même son responsable de la communication a dû avouer ne pas connaître.

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