Cassel , le trophée Potisek de retour pour une course concentrée sur le lundi

Cassel , le trophée Potisek de retour pour une course concentrée sur le lundi

C comme circuit. Le terrain, un circuit de 1,8 km : un site exceptionnel avec une vue imprenable sur la piste, l’un des plus beaux terrains de France. Après une longue ligne droite de 100 m où les pilotes se battent pour virer en tête au premier virage à droite, le circuit est une succession de 22 virages et de 13 sauts, très différents les uns des autres. Il propose notamment une table de 35 m, immense, l’une des plus longues de l’Hexagone.«
Le circuit, préparé, arrosé, hersé, pendant de longues semaines est aussi réputé pour la qualité de sa terre, une terre meuble, qui le rend exigeant, aussi bien techniquement que physiquement. Rares sont aujourd’hui les circuits qui sont aussi pentus, à flanc de colline
», ajoute Rudy Potisek qui avoue avoir dépensé 35 000 pour aménager le terrain et renforcer la sécurité. À ce titre, un nouveau chemin a été réalisé afin que les motos ne croisent plus le public en se rendant sur la grille de départ. Rappelons que l’an dernier un accident entre un quad et des spectateurs avait fait plusieurs blessés.

Enfin, comment ne pas parler du site, unique, dans lequel se trouve le circuit Un cadre verdoyant, boisé et naturel, qui attire chaque année des dizaines de photographes. Car du pied du Mont les spectateurs peuvent, et c’est extrêmement rare, voir l’intégralité de la piste.

H comme histoire. Cassel et le moto-cross, une longue histoire. Créé dans les années 70 par Rudy Potisek, l’actuel terrain de moto-cross était à l’origine son terrain d’entraînement. «
Depuis 1983, il est le lieu incontournable pour tous les amateurs de moto-cross. Ce terrain représente beaucoup à mes yeux. Chaque année, avec l’aide des bénévoles, je consacre beaucoup d’énergie pour qu’il soit parfait le jour de la compétition. Nous pouvons ainsi accueillir les pilotes dans les meilleures conditions avec une terre de qualité et un parcours soigné, pour qu’ils prennent un maximum de plaisir
», affirme le maître des lieux.

R comme rendez-vous. Cassel est incontestablement la place forte du moto-cross au nord de Paris. Créée en 1983, l’épreuve du lundi de Pentecôte est l’un des rendez-vous incontournable du championnat des Flandres de moto-cross. Chaque année, quelle que soit la météo, plus de 6 000 spectateurs y assistent dans une ambiance conviviale et familiale.

En 2010, la compétition a pris le nom de Timoteï Potisek suite à la disparition de l’enfant prodige, double vainqueur de l’Enduropale du Touquet, champion de France et multiple champion des Flandres. Alors que l’édition 2015 s’était déroulée sur deux jours, retour cette année à la seule journée du lundi de Pentecôte.

S comme Superpole. Créée en 2015, la Superpole est reconduite cette année. Les six pilotes ayant réalisé les meilleurs essais chrono le matin auront chacun un tour, seuls en piste, pour tenter de réaliser le meilleur chrono. «
C’est une course inédite dans un moto-cross, la Superpole avait impressionné les spectateurs l’an dernier. Il s’agit là d’un véritable spectacle, alliant technique et rapidité, pendant lequel le public a les yeux rivés sur un seul et même pilote
,» explique Sergeï Potisek, fils de Rudy.

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