Bruay , DJ Supra fait le buzz et son trou avec sa vidéo French touch

Bruay , DJ Supra fait le buzz et son trou avec sa vidéo  French touch

Sa vidéo a été vue plus de 50 000 fois en quatre jours. DJ Supra a réussi son «
petit buzz
». Le jeune homme, qui scratche sur ses platines depuis six ans, a franchi un nouveau cap. À 22 ans, il a décidé de relever le défi et de passer de résidant à guest. Pour les non initiés, il prend un peu de risque pour mixer dans un lieu différent chaque week-end.

Pour en arriver là, le Bruaysien est passé par l’école de DJ de Lyon et s’est fait un nom à L’Antique à Béthune. Au lycée, le jeune homme n’avait pas du tout prévu de devenir DJ : «
Ado, je n’écoutais même pas de musique, je voulais faire de l’informatique et travailler dans une grosse boîte à l’étranger. À 12 ans, je montais mes premiers ordinateurs.
» C’était tracé, mais la musique faisait tout de même partie de son quotidien : «
Mon père joue dans un groupe et a ouvert un magasin de matériel de sono à Haillicourt. Mon frère joue de la batterie et est technicien lumière. La musique qu’il y avait à longueur de journée ici, ça me suffisait’
»

Mais un jour, il a mis les mains sur une platine de mixage dans le magasin de son père. Quelque temps plus tard, il entrait à l’école de DJ de Lyon, la seule reconnue par l’État. Aujourd’hui, il compte sur sa vidéo Parlez-vous français pour engager un nouveau virage. Les débuts sont prometteurs.

Tout est parti d’un morceau, Mistral gagnant, qu’il a voulu apprendre à jouer au clavier pour s’en servir de base sur mix spécial French touch, à la veille de l’Euro. «
Tout était calculé, même la date et l’heure de publication de la vidéo.
» Rien n’est laissé au hasard pour l’artiste qui a atteint son but avec ses potes vidéastes et son frère à la lumière.

DJ Supra veut gravir les échelons

Les retombées n’ont pas traîné. «
Une discothèque du Vaucluse m’a programmé en septembre.
» La marque nº1 mondiale des platines l’a contacté pour partager sa vidéo sur son site. DJ Supra veut gravir les échelons un à un, se faire un nom en France et venir petit à petit à la composition parce qu’il sait qu’il faut « le » morceau pour percer, celui qui ouvre toutes les portes. Il le cherche, le travaille dans son studio entre deux sessions le week-end. Son rêve : avoir un jour son nom à l’affiche du Tomorrowland festival en Belgique, le plus grand du monde. «
Pour les stars, ne pas y être est un échec’
»

« French touch » by DJ SUPRA

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