Beacoup de graviers quelques pavés , le Barry-Roubaix l’Enfer du Nord version Michigan
Non, le Barry-Roubaix n’est pas le Paris-Roubaix prononcé par un fana de vélo enrhumé en ce début avril (quoi que cette option ne soit pas totalement incongrue). Mais il s’agit tout de même d’une course cycliste qui emprunte des pistes et chemins de graviers et quelques portions pavées sur une centaine de kilomètres pour l’épreuve reine au départ et à l’arrivée d’Hastings (7 000habitants), dans le Michigan, au nord est des États-Unis. Le choix du nom a de quoi interpeller vu d’ici : il a été évidemment choisi en référence à l’Enfer du nord, la géographie faisant naturellement le reste. C’est que la ville d’Hastings est le siège du comté de Barry.
Une jeunette
Même si Barry-Roubaix se veut la plus grande course au monde sur « route de graviers », surnommée la « Killer graver road race », vous l’aurez vite compris, la comparaison avec Paris-Roubaix ne tient pas la route !
D’abord parce qu’elle n’affiche que sept éditions au compteur, la huitième se tenant le 16 avril, ce qui la relègue au rang de jeunette face à l’honorable vieille dame du cyclisme français aux 114printemps. Ensuite parce qu’elle ne compte « qu’une » centaine de kilomètres pour la boucle la plus difficile, contre près de 260km pour « la dure des dures ».
Course ouverte aux pros comme aux amateurs, la première attire forcément du monde (3 500 coureurs, en cyclo-cross, en vélo de course, en tandem’) quand la reine des classiques est réservée à l’élite du cyclisme, soit 200coureurs triés sur le volet.
Un pavé, un vrai, pas des gravillons !
Allez, on termine avec le trophée. D’un côté, des gravillons forcément enserrés dans un joli cadre en bois gravé (comment tiendraient-ils autrement ). De l’autre, un pavé, un vrai. Mais ils sont décidément forts ces « Ricains ». Pourquoi Parce que dans l’hommage rendu au Paris-Roubaix, on croirait bien distinguer un pavé dans la forme du trophée tout neuf. Vous ne trouvez pas