Avec RÊVER Franck Thilliez joue la carte du thriller de l’été

Avec RÊVER Franck Thilliez joue la carte du thriller de l'été

Franck Thilliez a le sourire. RÊVER, son nouveau livre, tiré d’entrée à 130 000 exemplaires sort aujourd’hui. Un signe que son éditeur croit très fort en ce one shot calibré comme une montre suisse. Pas de tandem de flics Sharko-Hennebelle, cette fois. RÊVER est un pur suspense qui s’étire du 6 décembre 2014 au 25 juin 2015. Des chapitres qui s’enchaînent sans respecter la chronologie pour mieux nous troubler, une psychologue, Abigaël Durnan, aussi douée que narcoleptique, des enfants qui disparaissent tous les trois mois, un kidnappeur baptisé Freddy (comme Krueger) aussi malin que le diable, un écrivain maudit, des flics sur les dents’

Tout sert l’intrigue de ce thriller appelé à jouer dans la cour des grands du polar de l’été : les Grangé, Chattam, Bussi, Läckberg ou Connelly’

Le lancement, c’est un plaisir

« Oui, car les retours sont très bons. Après avoir rencontré une spécialiste du sommeil, découvert des symptômes particuliers, j’avais envie d’écrire sur ce thème. Il me fallait un bon personnage central, je l’ai trouvé avec Abigaël notamment atteinte de cataplexie. Elle tombe littéralement en panique sans perte de conscience. Absolument génial pour du polar. Il fallait ensuite jouer avec nos peurs, multiplier les pistes, ne rien perdre de vue et remuer la plume dans la plaie’ »

On s’habitue à sortir plus tôt

« Il faut croire. Après Pandemia, la suite d’Angor qui a aussi bien marché que mes derniers romans (autour de 115 000 grands formats vendus), je me suis vraiment rendu compte qu’en publiant en juin, on ne s’adressait pas au même lectorat, hormis son noyau dur. En juin, beaucoup achètent un voire deux livres pour la plage, la piscine et c’est tout. En octobre, c’est différent. On a affaire à des lecteurs plus assidus, plus exigeants. La pression est différente. »

Vos lecteurs risquent d’être surpris, non

« Sans doute un peu. C’est moins sanglant, plus onirique. Les retours que j’ai eus ont levé pas mal de doutes. Je suis content de la gestion du suspense, des temps forts et des temps faibles du récit, De ce plaisir que j’ai pris à jouer avec les peurs, les émotions, à donner du sens à ce qui semble invraisemblable. »

Fleuve Noir, 600 pages, 21,90 euros.

– Au Furet de Lille, ce jeudi dès 16 h. puis le 1er juin librairie Vauban à Maubeuge, le 4 au Carrefour Douai-Flers, le 5 à la Ruche aux livres à Wavrin, le 8 à la librairie du Beffroi à Aire-sur-la-Lys, le 15 chez Humeurs noires à Lille, le 28 à la FNAC de Valenciennes, le 29 à la librairie Calais Culture, le 2 juillet à la Nuit du livre d’Esquelbecq.

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