Attentat d’Orlando , les positions de Clinton et Trump sur les armes à feu

Attentat d'Orlando , les positions de Clinton et Trump sur les armes à feu

Les deux candidats à la succession de M. Obama divergent, quant à eux, fondamentalement sur le sujet des armes à feu.

Lire aussi :
 

Attentat d’Orlando : le déroulé des événements

Hillary Clinton : « Les armes de guerre n’ont pas leur place dans nos rues »

La candidate démocrate est sur la même ligne que le président Obama sur la question. Après l’attentat, elle a appelé à ce que des lois « éloignent les armes comme celles utilisées (‘) des mains des terroristes et des criminels ». « Les armes de guerre n’ont pas leur place dans nos rues », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Mme Clinton plaide pour un plus grand contrôle des armes à feu. En octobre, quelques jours après une fusillade qui avait causé la mort de 9 personnes dans l’Oregon, elle avait émis deux propositions sur le sujet :

étendre le processus de vérification des antécédents pour les personnes qui souhaitent se procurer une arme actuellement, ces contrôles ne sont pas obligatoires pour les ventes sur Internet ou à l’occasion de foires aux armes ;abroger les lois qui protègent les fabricants, les distributeurs et les marchands d’armes des poursuites en matière de responsabilité, notamment en cas de fusillades de masse.

Lire aussi :
 

Aux Etats-Unis, l’impossible contrôle des armes à feu

Donald Trump : « Le droit du peuple de posséder une arme ne doit pas être transgressé »

La position du candidat républicain sur les armes a varié. Il y a une quinzaine d’années, Donald Trump se déclarait en faveur d’une interdiction des armes d’assaut. Mais son ton s’est durci et M. Trump a promis d’abroger « dès la première heure de [son] entrée en fonction » les décrets signés par Barack Obama sur le renforcement des réglementations.

M. Trump n’a pas mis en cause les lois sur le port d’armes après la tuerie d’Orlando, mais a blâmé une politique d’immigration, selon lui, trop généreuse.

Pour le candidat, « le deuxième amendement de la Constitution est clair. Le droit du peuple de posséder une arme ne doit pas être transgressé ». M. Trump évoque un « droit à se défendre et à défendre sa famille ». Le milliardaire a le soutien de la National Rifle Association (NRA), le principal groupe de pression en faveur des armes à feu aux Etats-Unis.

Lire aussi :
 

Primaires américaines : les armes à feu, nouvel enjeu de l’affrontement entre Trump et Clinton

Leave A Reply