Arras, plus d’espace une sécurité renforcée et un ticket connecté au Main Square 2016 (VIDÉO ET SONS)

Arras, plus d'espace une sécurité renforcée et un ticket connecté au Main Square 2016 (VIDÉO ET SONS)

La terrasse du Main Square

Pour gagner de l’espace sur le site, une grande terrasse est en cours de finalisation sur les hauteurs de la citadelle. Elle sera un cadre idéal pour se restaurer notamment avec le collectif Mange Lille et ses « Top Chef ».

«
Il manque encore un peu d’herbe, plaisante Armel Campagna, directeur du Main Square Festival. Il faudra encore attendre mais en 2018, on serale plus beau festival d’Europe.
» Le MSF gagne un hectare et part sur une jauge de 41 500 festivaliers par jour.

Sécurité renforcée

«
Il n’y aura pas de portique comme dans certains festivals belges
», affirme le président Live Nation France Festivals (notre article du 12 mai).

Mais la sécurité sera fortement renforcée suite aux événements tragiques du Bataclan. «
Il y aura des palpations avec des raquettes et des contrôles d’identité.
» La préfecture détaillera prochainement ce dispositif sécurité.

Un ticket connecté

Les Vieilles Charrues en Bretagne l’ont adopté en juillet 2015. C’est au tour du Main Square en 2016. Le billet connecté, le cash less, sous forme de bracelet.

«
On peut déjà le créditer via notre site Internet, explique Armel Campagna. Des bornes seront à l’entrée de la citadelle. Le but est qu’il n’y est plus de liquide sur le site même si certains commerçants accepteront les billets bien sûr.
» Les habitants, qui ont un pass trois jours gratuits, pourront demander à être connectés.

Le passage entre les deux scènes

Le « goulet » entre la Main Stage et la Green Room est un éternel point noir depuis 2010 et le déménagement à la citadelle. Il n’y aura plus de commerces dans le petit espace boisé pour faciliter le flux des festivaliers.

Autre nouveauté, des habitants seront dans le bâtiment des Archers (au fond sur la photo). Un emplacement idéal pour voir les concerts. «
Y aura-t-il des bâches hautes
», interroge un habitant. Armel Campagna l’a rassuré. «
Non. Vous verrez très bien la Main Stage !
»

La cohabitation entre le festival et les habitants

Le plus beau festival d’Europe

Les petites phrases

Une habitante de la Cantine : « Ma mère habite derrière la gare et entendait plus les concerts que moi. Alors que j’habite au c’ur de la citadelle ! »

Un habitant de la Cantine : « Le dimanche, cela vibrait pas mal. C’était même une horreur’ » Armel Campagna : «
Je me souviens. Cela devrait être le concert de Makonnen. Il avait fait n’importe quoi comme réglages.
»

Un autre habitant de la Cantine : « Le Main Square, c’est sympa. Trois jours de concerts, parfait. Mais devant ma fenêtre, j’ai un camion qui fonctionne au gazole pendant toute la durée du MSF. Je ne vous parle pas des odeurs ! » Armel Campagna : « Je suis désolé pour vous mais c’est impossible d’enlever ce camion. Il alimente tout ce qui passe sous la Main stage. C’est une vraie petite ruche là-dessous. »

Philippe Rapeneau, président de la communauté urbaine : «
J’habite rue d’Amiens. Et mes vitres ont vibré aussi certaines années. Cela dépend beaucoup de la météo et du sens du vent.
»

Armel Campagna, directeur du Main Square : « Vos retours sont extrêmement positifs. C’est important pour nous. Beaucoup de collègues d’autres festivals en France me demandent comment on arrive à gérer un événement dans une « petite » ville comme la citadelle ! »

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