Arrageois , de nombreux policiers et gendarmes en arme devant les écoles pour la rentrée

C’est la rentrée des classes, mais aussi celle des policiers et gendarmes qui, avec les récents attentats terroristes, n’ont finalement guère pu poser de repos cet été. Demain matin, puis à midi et enfin à la sortie des établissements scolaires, de très nombreuses patrouilles de police seront déployées devant et aux abords des soixante-deux établissements scolaires que compte la circonscription de police d’Arras (Achicourt, Beaurains, Sainte-Catherine, Anzin, Saint-Laurent-Blangy’). Soixante-trois même, si on inclut l’université d’Artois.

Concrètement, parents et enfants ne devront pas être surpris de voir des policiers munis d’armes de type mitraillettes, entre 8 h et 9 h, ainsi qu’à midi et aux sorties de classes en fin d’après-midi.

« Ce qui compte c’est le nombre »

Des dispositifs tantôt fixes près des gros établissements scolaires comme Gambetta-Carnot, tantôt mobiles selon la taille des écoles/collèges et selon les horaires d’ouverture. Tous les policiers seront donc sur le pont et bénéficieront même du renfort de la section départementale d’intervention. «
L’objectif, c’est d’être présent, dissuasifs, c’est de la sécurisation globale
», assurent sans ambages la commissaire d’Arras Anne-Sophie Szawrowski et son adjoint, le commandant Olivier Gugelot. Et ce peu importe la localisation de l’établissement ou sa confession, certains comme les Louez-Dieu, Saint-Joseph ou Baudimont étant privés et catholiques. «
Ce qui compte, c’est le nombre
».

Des consignes ont également été passées aux patrouilles pour sécuriser les gares ferroviaire et routière, plus encore que d’habitude.

Côté gendarmerie, on ne sera pas en reste non plus avec cent cinquante-huit établissements scolaires dans les deux cents et quelques communes couvertes par la compagnie de gendarmerie d’Arras. Un secteur géographique très vaste qui impliquera ce mardi «
une sécurisation sectorisée
» par tous les personnels des brigades de gendarmerie locales, appuyées par le renfort de réservistes très nombreux, précise le commandant Philippe Robert. Là encore, les armes seront de sortie. Quand François Hollande assurait que la France était un pays en guerre, on en a désormais l’illustration.