À 78 ans elle participe à sa première rave party

À 78 ans elle participe à sa première rave party

Des dizaines de jeunes qui émergent dans leur voiture alors qu’il est bientôt midi, de la musique techno à fond, le tout dans un endroit un peu perdu au c’ur d’un bois’ Pas de doute, Renée Bourgeois participe à sa première rave party. Mais au milieu des teufeurs, elle détonne. Et pas seulement parce qu’elle porte des ballerines alors que le terrain est boueux. Surtout parce qu’elle a 78 ans !

La rédaction de La République du Centre a dû bien se marrer en envoyant une correspondante de presse à la retraite couvrir l’événement près d’Ousson-sur-Loire. Et quelle bonne idée elle a eue ! Au lendemain de la parution du papier, les lecteurs du quotidien ont pu se délecter des coulisses du reportage’ Renée Bourgeois y raconte avec humour comment elle s’est perdue dans les bois en cherchant les teufeurs, ses premières impressions en observant les jeunes dans les voitures, et ses petites frayeurs quant à son sac contenant «
argent, papiers, chéquier, carte bleue’
».

« Beaucoup d’humanité »

Elle relate surtout la formidable aventure humaine qu’elle a vécue. «
J’avais des idées préconçues sur les raves parties. C’est vrai que de la drogue circule, que l’on y boit de l’alcool’ Mais je rencontre de la part de ces jeunes beaucoup d’humanité.
»

La première jeune fille à laquelle elle s’adresse lui prête une paire de bottes pour affronter la boue, un groupe de jeune l’escorte et l’aide à traverser les fossés et à éviter les ronces. «
Toujours un jeune pour me tendre la main, me rattraper pour que je ne chute pas.
» Hors de question que «
mamie
», comme ils la surnomment très vite, ne se blesse !

Avant son départ, les jeunes refusent même qu’elle leur offre à boire, lui disant «
qu’une mamie à la retraite ne doit pas avoir beaucoup d’argent
». Un geste qui la touche.

Mamie Renée se souviendra certainement longtemps de cette rencontre. Elle ne précise pas dans son article si elle accrochera la photo d’elle au milieu des jeunes torse nu que les teufeurs ont prise. S’ils lui envoient, comme promis.

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