Vendin-le-Vieil , fin de la prise d’otage à la prison pas de blessé
Depuis 13 h 50, les deux détenus munis de bouts de métal retenaient l’homme dans une cellule située au rez-de-chaussée de la maison centrale. Policiers, pompiers, SMUR et SAMU avaient pris position autour de l’enceinte. Les équipes spécialisées pour intervenir en milieu pénitentiaire (ERIS) étaient également sur le site et ont rapidement pu établir le contact avec les preneurs d’otage, sous le coup de mesures disciplinaires. Ils demandaient un transfert.
Vers 16 h 50, on a appris que les deux hommes s’étaient rendus sans violence après négociation avec les hommes du RAID. Une information confirmée par les autorités lors d’un point presse. L’agent pénitentiaire n’a pas été brutalisé pendant la prise d’otage. Les deux détenus purgent à Vendin-le-Vieil des peines pour meurtre ou pour assassinat. Ils sont âgés d’une trentaine d’années. L’un d’eux a également été condamné pour tentative d’évasion.
Concernant la prise d’otage de ce mardi, ils viennent d’être placés en garde à vue et la procédure judiciaire est déjà en train de se mettre en place pour qu’ils répondent de leurs actes.
Le surveillant pris en otage a, quant à lui, était pris en charge par des psychologues.
Un périmètre de sécurité avait été mis en place notamment à partir du rond-point de Lens 2, le centre commercial voisin. Il devrait être levé avant 17 h 30. La sous-préfète de l’arrondissement, Elodie Degiovanni, s’est déplacé sur les lieux, ainsi qu’Alain Jégo, directeur interrégional de l’administration pénitentiaire, et le procureur de Béthune.
En septembre dernier, un prisonnier avait pris en otage le directeur adjoint de la maison centrale, avant de se rendre sans faire de victime. L’homme entendait faire pression sur l’administration pour être transféré dans un prison de Guadeloupe.
La prison haute sécurité de Vendin-le-Vieil, livrée en septembre 2014, accueille des détenus condamnés à de lourdes peines.
En juin, des personnels pénitentiaires ont bloqué le site pointant du doigt des failles aussi bien dans leur sécurité que dans celle de la prison en général.
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